Syrie : trois émissaires du pape François ont rencontré Bachar al-Assad - France Catholique
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Le martyre des carmélites
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Syrie : trois émissaires du pape François ont rencontré Bachar al-Assad

Le Saint Père a fait part de sa préoccupation au sujet de la situation humanitaire dans la province d’Idleb, au nord de la Syrie, où agissent encore des groupements armés affiliés à Al Qaeda. Plusieurs dizaines de personnes y auraient été tuées ce lundi dans le bombardement d’un marché.
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Le cardinal Turson, émissaire du pape François auprès de Bachar al-Assad

Le cardinal Peter Turkson, préfet du dicastère pour le Service du développement humain intégral, accompagné du sous-secrétaire de ce dicastère, le père Nicola Riccardi, et du nonce apostolique en Syrie, le cardinal Mario Zenari, ont été reçus lundi matin à Damas par le président Bachar al-Assad. A l’occasion de cette rencontre, le cardinal Turkson a remis au leader syrien une lettre du pape François dont le contenu n’a pas été publié.

Interrogé par Vatican News, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat, a néanmoins résumé la teneur des propos. Le pape François, a-t-il expliqué, s’inquiète vivement de la situation humanitaire dans la province d’Idleb où la Syrie, appuyée par la Russie, a intensifié ses actions militaires pour en éradiquer les éléments armés du groupe Hayat Tahrir al-Cham, lié à Al Qaeda, toujours actif dans la région ainsi que dans des zones contiguës des provinces d’Alep, Hama et Lataquié.

Un message humanitaire

Depuis près de trois mois, près de 650 civils auraient été tués au cours des opérations, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), seule source d’information disponible. 43 personnes supplémentaires auraient encore été tuées ce lundi dans de nouveaux bombardements imputés à la Russie, qui en nie la responsabilité de son côté.

Dans son courrier, dénué de considérations politiques, le pape François « renouvelle son appel pour que la vie des civils soit protégée, et pour que les principales infrastructures soient protégées, comme les écoles, les hôpitaux et les structures sanitaires » a expliqué le cardinal Parolin.