Chers amis, ce n’est pas sans émotion que je reprends la parole aujourd’hui, après une si longue absence. C’est en effet le Samedi saint 3 avril, veille de Pâques, que j’ai été victime d’un incendie qui a enflammé ma maison. Pour échapper aux flammes, j’ai été obligé de sauter par la fenêtre du premier étage, me recevant sur le sol, moyennant une cheville cassée, une vertèbre abîmée et quelques brûlures aux mains et aux bras. Mon épouse a eu plus de chance que moi, grâce à notre merveilleux voisin boulanger, qui l’a sorti de sa chambre, avec une échelle. Elle est donc indemne de séquelles physique. Il a fallu un séjour à l’hôpital et quelques trois mois d’immobilité pour retrouver l’apprentissage de la marche et aussi une certaine forme physique qui me permet de nous retrouver ce matin, après plus de cinq mois d’absence.
Je dois dire qu’en pareille circonstance, nous avons puisé, avec ma famille, beaucoup de réconfort, grâce à un mouvement de solidarité, aussi bien dans notre voisinage, notre commune, notre paroisse, auprès de nos amis, et aussi auprès de vous, auditeurs de notre radio. Beaucoup d’entre-vous ont voulu se tenir informé de mon état de santé et des suites de l’accident. Je les en remercie de tout cœur. C’est vraiment l’occasion de ressentir à quel point il existe une authentique fraternité entre nous. Fraternité fondée sur des convictions communes, ecclésiales bien sûr.
Pendant mon absence, c’est mon ami de toujours, Philippe Delaroche, qui a pris le relais. Qu’il en soit, lui aussi, remercié ! Nous reprendrons ensemble le fil d’une riche actualité, qui réclame toute notre attention. À demain !
Chronique diffusée sur radio Notre-Dame le 13 septembre 2021.