Deux portes saintes - France Catholique
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États-Unis. Dieu dans la campagne
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Deux portes saintes

Les 800 000 pèlerins attendus cette année pour célébrer les 150 ans de la naissance de Thérèse et les 100 ans de sa béatification sont invités à une démarche jubilaire avec, à la clef, une indulgence plénière.
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Porte sainte de la basilique Notre-Dame, Alençon (Orne).

Porte sainte de la basilique Notre-Dame, Alençon (Orne).

© Sanctuaire Louis et Zélie Martin

Non pas une, mais deux portes saintes ! La première, à Lisieux, marque l’entrée de la basilique Sainte-Thérèse. La seconde, à Alençon, nous introduit dans la basilique Notre-Dame. Ces portes saintes ont été ouvertes simultanément par les évêques des deux diocèses (Bayeux-Lisieux et Séez) lors du lancement de l’année jubilaire, le 8 janvier dernier. L’Église nous invite à les franchir pour obtenir une indulgence plénière durant cette année particulière. Portes saintes : mode d’emploi Le pape François, depuis le début de son pontificat, a montré son attachement à ces années thématiques qui invitent les chrétiens à concentrer leur prière sur une cause en particulier, ou à mettre en relief telle ou telle grâce. On se souvient notamment du jubilé de la Miséricorde en 2015-2016, marqué à Rome par la désignation de quatre portes saintes dans les quatre basiliques majeures : Saint-Pierre, Sainte-Marie-Majeure, Saint-Jean-de-Latran et Saint-Paul-hors-les-Murs. Mais l’on désigne aussi des portes saintes pour des jubilés locaux, comme à Lisieux et Alençon. Marcher dans les pas de sainte Thérèse peut, en cette année jubilaire, conduire à l’obtention d’une indulgence plénière, qui selon le Catéchisme de l’Église catholique, est « la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée ».
Ouverture de la porte sainte de la basilique Sainte-Thérèse à Lisieux par Mgr Habert, évêque de Bayeux et Lisieux.
Ouverture de la porte sainte de la basilique Sainte-Thérèse à Lisieux par Mgr Habert, évêque de Bayeux et Lisieux.
Itinéraire à Lisieux Par l’indulgence plénière, le Christ guérit en profondeur les séquelles du péché. Mais, à Lisieux, il ne suffit pas de passer la porte sainte de la basilique pour recevoir l’indulgence. Le pèlerin est invité à prier devant le tabernacle, puis devant le reliquaire de sainte Thérèse en lui confiant ses intentions et en méditant ses paroles. Il est ensuite conduit, en sortant de la crypte de la basilique, vers le musée où l’attend une réplique de la maison des Buissonnets, la demeure de la famille Martin. Puis il est encouragé à se rendre à la cathédrale Saint-Pierre pour se confesser, avant de gagner le carmel de Lisieux pour prier aux intentions du pape et de l’Église devant la châsse de sainte Thérèse. Cette démarche jubilaire s’accompagne de la participation à la messe, de la promesse d’aller se confesser dans le mois et de s’engager à honorer des œuvres de charité. Itinéraire à Alençon À Alençon, la démarche jubilaire se concentre sur la basilique Notre-Dame et la maison Martin, située rue Saint-Blaise. Le parcours est proposé le 1er dimanche de chaque mois. Comme à Lisieux, le pèlerin est invité à une conversion personnelle, inspirée par Thérèse et ses parents, saints Louis et Zélie Martin. Pour obtenir les grâces liées au jubilé, il faut observer à Alençon les mêmes obligations qu’à Lisieux. La démarche jubilaire sera portée, par l’âme des lieux. À la suite de la béatification de Louis et Zélie, en 2008, l’église Notre-Dame d’Alençon fut en effet élevée au rang de basilique mineure par le pape Benoît XVI en 2009. Elle fut le cœur de la vie spirituelle et sacramentelle des Martin : sainte Thérèse y fut baptisée le 4 janvier 1873 et la famille y reçut de nombreuses grâces. À Lisieux comme à Alençon, la « petite voie » passe cette année par deux portes saintes. Une façon très simple d’entrer dans la spiritualité thérésienne, seul, en famille ou avec des amis. Sans doute le prélude, avec le secours de la grâce, au raffermissement d’une vie chrétienne authentique.