« Avec Marie, l’espérance de la victoire du Christ » - France Catholique
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« Avec Marie, l’espérance de la victoire du Christ »

Les catholiques du monde entier s’apprêtent à fêter le 15 août la solennité de l’Assomption. La Sainte Vierge est, plus que jamais, le secours des chrétiens, comme l’explique Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d’Astana, au Kazakhstan.
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« La jeunesse catholique est un vrai motif d’espérance » estime Mgr Athanasius Schneider.

« La jeunesse catholique est un vrai motif d’espérance » estime Mgr Athanasius Schneider.

© Notre-Dame de chrétienté

Que peuvent tirer les catholiques du dogme de l’Assomption dans leur vie de foi quotidienne ?

Mgr Athanasius Schneider : Ils peuvent en tirer l’espérance que ce qui s’est passé avec la Sainte Vierge à l’Assomption se réalisera un jour pour chacun d’entre nous : notre corps aussi sera élevé au Ciel après la résurrection de la chair que nous professons dans le Credo. Il faut donc nourrir l’espérance en un corps glorifié, libéré de toutes les conséquences du péché. C’est aussi pour cette raison que nous devons considérer notre corps comme le temple de Dieu, prédestiné à la glorification.

Pourquoi prier la Vierge Marie quand l’on peut prier Jésus directement ?

Nous pouvons prier Jésus directement, bien sûr, mais c’est la volonté de Dieu de nous donner une mère médiatrice ! C’est sa volonté, parce que Dieu aurait pu venir chez nous, sans la médiation de Marie. Mais il a voulu s’incarner au moyen de la Sainte Vierge. Ce faisant, Dieu nous a montré un chemin : de même que Marie a été le chemin pour que Dieu vienne à nous, elle est le chemin pour que nous allions à Dieu. Tous les êtres humains ont besoin d’une mère. Nous avons tous une mère temporelle, biologique. Mais Dieu nous a donné aussi une mère spirituelle, proche de nous et toujours à nos côtés. Notre mère biologique ne peut pas être toujours avec nous. Et même nos mères les plus vertueuses ont des défauts ! Notre-Dame est sans défaut.

Quel est l’épisode de la vie de la Vierge Marie qui vous touche le plus ?

Lorsque la Vierge est au pied de la Croix de Notre-Seigneur, et qu’elle montre ainsi l’extraordinaire amour qu’elle porte à son Fils divin. Peut-on imaginer une souffrance plus grande pour une mère que de contempler la mort de son fils ? Comme elle était toute pure et sans péché, elle a souffert de manière plus profonde encore que nous autres pécheurs. Malgré tout, elle a choisi volontairement d’être auprès de la Croix, de contempler, et d’offrir ce sacrifice maternel par amour pour les hommes.

Quel enseignement la Vierge Marie donne-t-elle pour nous aider à appréhender le monde qui est le nôtre ?

De la même façon que la Vierge n’a pas hésité, malgré la douleur, à se tenir au pied de la Croix, elle nous enseigne que notre vie doit être centrée sur Jésus. Notre monde a écarté le Christ de la vie publique et sociale. Et ce jusque dans l’Église où, parmi le clergé, certains ont choisi de placer au centre non pas le Christ, mais des sujets temporels comme la terre ou le climat…

Elle a aussi laissé une consigne explicite…

Notre-Dame a peu parlé, mais elle a quand même laissé une parole très importante lors des noces de Cana : « Tout ce qu’il [le Christ] vous dira, faites-le » (Jn 2, 5). Il s’agit du message le plus important pour notre temps, pour l’Église, pour le pape, pour les évêques, pour les prêtres et pour les fidèles laïcs. Nous devons nous appliquer à réaliser tout ce que Jésus nous a enseigné, c’est-à-dire la doctrine de l’Évangile. Le Christ nous a enseigné la primauté du Ciel : il est venu établir le Royaume du Ciel et non le royaume de la terre ! C’est la première mission de l’Église : glorifier Dieu, rappeler l’éternité et l’importance primordiale de la vie éternelle et du salut des âmes.

Retrouvez l’entretien complet dans le magazine.