– « La véritable conversion de l’homme, c’est lorsque Dieu est devenu son seul critère » (Mgr Zvolensky, archevêque de Bratislava),
– Pour évangéliser, il s’agit d’abord, comme Jean-Baptiste, de « se repentir » et de « se convertir » car « c’est dans une communauté qui se repent et qui essaye de se convertir que se révèle le Seigneur » (Mgr Malchuk, archevêque de Kiev)
– « Dans les Eglises en dehors de la Chine, la tiédeur, l’infidélité et la sécularisation des fidèles ont contaminé de nombreux clercs. Au contraire, dans l’Église chinoise, les laïcs sont plus pieux que les clercs. La pitié, la fidélité, la sincérité et la dévotion des laïcs chrétiens chinois ne peuvent-elles pas ébranler les clercs de l’étranger ? » (Mgr Jingfeng, évêque en Chine)
– « Il faut d’abord se convertir et se laisser évangéliser, fortifier sa foi. D’abord laisser l’évangile entrer dans son cœur et ensuite sortir pour aller prêcher » (Cardinal Tong Hon, archevêque de Hong Konk)
– Le synode doit permettre de « réveiller la conscience missionnaire des baptisés » alors que « beaucoup sont marqués par une forme de relativisme ». (Mgr Le Saux, évêque du Mans)
– « Le problème de fond est avant tout celui du renouveau de la foi des baptisés pour qu’ils puissent annoncer l’Evangile » (Cardinal Vingt Trois, archevêque de Paris)
– « Le chrétien ne doit pas être tiède. » (Benoit XVI)
– « Les vies et ministères des prêtres, des consacrés sont devenus plus fonctionnels que spirituels et ecclésiaux », « la formation des prêtres et du personnel religieux tend à les rendre fonctionnaires, plutôt que missionnaires enflammés par l’amour du Christ ». (Cardinal Alencherry, en Inde)
– « Les ordres religieux » sont appelés à reprendre « l’œuvre d’évangélisation et de transmission de la foi » pour poursuivre le « travail extraordinaire et mémorable » dans l’histoire de l’évangélisation. (Cardinal Toppo, Président de la Conférence épiscopale d’Inde)
– « Trop de communautés ne sont plus porteurs d’une bonne nouvelle qui transforme, ne communiquent pas la joie de la rencontre avec le Christ » (Mgr Fisichella, Pdt du Conseil Pontifical pour la Nouvelle Evangélisation)
– « Le problème n’est pas que l’Église n’évangélise pas, mais que ce soient des “non évangélisés” qui évangélisent », des chrétiens qui n’ont pas encore « d’expérience personnelle de l’amour de Dieu. » (Mr Prado Flores, Écoles d’évangélisation Saint-André)
Pour aller plus loin :
- 5/ La mise en œuvre de la nouvelle évangélisation nécessite une « conversion pastorale », un nouveau mode de gouvernement, de formation et d’orientation pastorale en vue de la mission « Nous ne sommes pas d’abord une organisation charitable car nous devons transmettre le Christ en priorité, et tout en continuant le dialogue avec tous ceux qui ne partagent pas notre foi » (Mgr Nemet, Pdt de la Conférence des Evêques de Serbie)
- 9/ Comme il en a été dans toute l’histoire de l’Eglise, il ne peut y avoir d’évangélisation sans exercice et témoignage de la charité, sans la mise en œuvre de la doctrine sociale de l’Eglise par les baptisés, qu’il faut savoir mieux « conjuguer avec une évangélisation explicite »
- 8/ L’expérience apostolique des laïcs, particulièrement celle des jeunes et des familles, ainsi que les initiatives missionnaires des nouveaux mouvements et des communautés, constituent le socle de la nouvelle évangélisation et ses forces vives, dont doit s’inspirer l’ensemble de la pastorale missionnaire de l’Eglise
- « L’école est le premier lieu d’évangélisation »
- MARIAGE ET CONVERSION PASTORALE