140 ans de Relations bilatérales entre l'Espagne et l'Euskadi - France Catholique
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Funérailles catholiques : un temps de conversion
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140 ans de Relations bilatérales entre l’Espagne et l’Euskadi

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L’anniversaire de ces 140 ans fut célébré récemment à Bilbao entre les Représentants de l’Etat espagnol et ceux de l’économie et les élus de la Communauté Autonome Basque sous la présidence de Monsieur Urkullu.

Il s’agit de perpétuer pour les élus basques la pertinence de “ces Accords de Budget et de Projets économiques entre l’Etat espagnol et l’Administration basque” qui permettent la légitimité de ces projets à long terme.

Le Président Urkullu parle “du noyau fondamental de la gouvernance basque comme d’une pertinence prioritaire dans les accords passés entre les institutions.”

Un sujet sensible en Espagne, car l’expérience a duré et a porté ces fruits depuis plus d’un siècle passé…

Mais pour les proches de Ciudadanos pas ou peu présents en Euskadi, il s’agit “de privilèges datés du passé que d’aucuns parmi eux voudraient défaire du programme économique en l’état.”

Pour les régionalistes basques héritiers “des Fueros”, ces droits locaux soumis à l’observance du parlement régional, les Accords de Budgets acceptés sont la continuation des fueros d’antan depuis le premier gouvernement démocratique conduit par Rodolfo Martin Villa jusqu’à Christobal Montoro, l’actuel Ministre de l’économie en Espagne, renouvelés en 2002 et actualisés par les deux parties sans discontinuer depuis.

C. Montoro rappelle qu’il s’agit “d’accord bilatéral ou de pacte économique” qui ne fut rompu que par le Gouvernement de Franco divisant les provinces basques entre elles.

Aux Navarrais et aux Alavais, on permit de disposer des fueros d’antan, aux guipuzkoans et aux biskayens on fit payer leur vouloir d’indépendance à Gernika par la guerre et les vexations du temps passé.

Sous le signe de la loi, comme un pacte signé entre les parties, par 85 ministres de l’économie depuis 140 ans, la décision première du Roi Alphonse XII attribuait aux régionalistes basques “les compétences financières et tributaires pour gérer par eux mêmes leur économie en accord avec les intérêts du pays et des autres provinces espagnoles.”

La pratique de cet Accord fut reconnue depuis par l’Union Européenne comme étant “en conformité avec les Traités signés entre les membres et selon les Normes Européennes en vigueur.”

En Euskadi ces accords sont portés sous le nom d’Accords de Gernika que le Président Urkullu voudrait actualiser à nouveau, maintenant comme dans le passé des relations consensuelles et bilatérales avec l’Etat espagnol, et éviter de toute évidence ce qui se passe en Catalogne où le dialogue institutionnel est en souffrance pour l’instant.

Aux récalcitrants de Ciudadanos, le Parti Nationaliste Basque artisan fervent de ces accords répond que “de tels accords ne sont ni un privilège ni un avantage politique obtenu sinon la perpétuation d’une pratique de dialogue constructif séculaire dans le Parlement régional entre tous les partis politiques représentés, puis soumis aux Députés espagnols à Madrid pour décision ultime.

Le pacte est dans ce cas accepté en l’état ou refusé mais ne donne droit de réécriture de la part des Députés espagnols étant déjà obtenu par les députés du parlement basque au préalable.

Les accords régionaux de tels budgets économiques ne sauraient être réécrits à Madrid sinon rejetés si par cas…

Ainsi donc va la vie économique en Espagne.

Elle jouit comme en Euskadi de belles augures et de l’adhésion des décideurs qui privilégient somme toute le travail à d’autres intérêts régionaux.

Ce modèle semble faire des émules en d’autres provinces en lesquelles les compromis avec l’Etat espagnol restent parfois difficiles.