PLURALISME NORMALISÉ - France Catholique
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Noël : Dieu fait homme
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PLURALISME NORMALISÉ

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VOYEZ COMME ON PEUT SE FAIRE DES IDÉES. Depuis un an ou deux, mon oreille gauche entendait beaucoup parler de « PLURALISME ». Je croyais avoir compris qu’à gauche on admettait le pluralisme des partis, que si la gauche venait au pouvoir, les Français qui se trouveraient en désaccord avec les actes du gouvernement pourraient le dire, que le Canard enchaîné, par exemple, pourrait continuer de faire son métier, qui est de se moquer de tout le monde, et en premier lieu de nos Excellences de gauche comme de droite.

Il semble, nous avertit un des dirigeants du parti socialiste, M. Jean Rous1, que le pluralisme ce n’est pas ça du tout (a). M. Rous appuie ses réflexions sur la situation au Portugal.

« Le processus de la révolution portugaise telle qu’elle s’était définie elle-même, socialiste et pluraliste, est bloqué », constate-t-il d’abord. Pourquoi s’est-il bloqué ? Parce que, dit-il, ses auteurs s’identifient tous plus ou moins à Lénine ou à Trotski et, dans leur zèle imitateur, s’imaginent que toute assemblée constituante doit être dissoute, que les partis doivent être dissous ou domestiqués au profit de la seule avant-garde pure et dure.

À cette conception, M. Rous oppose les derniers vœux de Lénine lui-même, et surtout des « pionniers de la révolution socialiste en Occident : Rosa Luxembourg et Paul Lévi », dont toute l’œuvre sur ce problème est un plaidoyer pour le maintien de la « liberté la plus illimitée » de presse, d’organisation, d’élections; de pensée, dans la révolution.

Et voici la précision qui me manquait (elle vient à la suite des derniers mots que je viens de citer)

« Il s’agit bien de la liberté dans la révolution et non de la liberté hors ou contre la révolution. »

Il faut lire bien attentivement, s’assurer qu’on a bien compris. Cela veut-il dire que seuls les socialistes et leurs alliés auront droit à la liberté ? On ne voit pas ce que M. Rous pourrait entendre d’autre, car voici sa conclusion :

« Si les partis de la gauche portugaise, au lieu de se déchirer, pouvaient s’accorder pour donner un contenu à la voie SOCIALISTE PLURALISTE, la révolution serait débloquée. »

C’est donc bien cela : on aura droit à la « liberté la plus illimitée » pourvu qu’on soit socialiste. M. Rous pratique l’humour de Ford, le vrai, Henry, le fondateur de la Compagnie Ford2. A ses débuts, toutes ses voitures étaient noires : « Vous avez droit à toutes les couleurs, disait-il à ses clients, pourvu que ce soit le noir. » Avec M. Rous, c’est le rouge.

Nous pouvons lui faire confiance. Avec lui, nous aurons la liberté la plus illimitée de nous disputer entre socialistes et communistes.

Fort bien. Dans la colonne voisine, d’ailleurs, un dirigeant d’un autre parti ayant droit à la « liberté la plus illimitée », M. Ravenel, du Bureau national du PSU3, précise encore notre pensée en accusant d’abord le socialisme portugais d’accueillir dans ses rangs « des éléments bourgeois assurés d’y trouver UN REFUGE ET LE MOYEN DE S’EXPRIMER » (c’est moi qui le souligne), ensuite de mener à la guerre, civile « sous le couvert de défense des libertés, qui ne sont pas menacées ».4

Les libertés ne sont donc pas menacées quand on empêche un non-socialiste de s’exprimer. M. Ravenel le sait, il arrive du Portugal. Un peu au-dessus et à droite de son article, le Monde annonce d’ailleurs que le directeur du journal Diario de Alcobaça a été arrêté à cause, disent les militaires, « de l’action contre-révolutionnaire menée dans son journal ».5

Dieu me garde de vouloir exprimer des opinions qui ne soient pas socialistes ! A partir d’aujourd’hui, ayant bien compris le pluralisme et la conduite insensée du Diario de Alcobaça, je promets solennellement d’être toujours, soit de l’avis de M. Jean Rous, soit de celui de M. Ravenel, soit de l’avis de n’importe lequel de leurs adversaires (pourvu qu’il soit socialiste ou communiste).

Je promets surtout, dès que la « liberté la plus illimitée » aura été proclamée en France, de ne plus ouvrir la bouche, de ne jamais provoquer la police, ne fût-ce qu’en ayant l’intention, ou d’exprimer des opinions non conformes à celles des journaux libres, j’entends, bien entendu, l’opinion du matin même, et encore pas de n’importe quel journal libre, seulement du plus libre de tous, que j’aiguiserai mon sens politique à savoir reconnaître instantanément et du premier coup d’œil, ayant femme et enfants.

Après quoi, dûment normalisé, je tâcherai d’échapper aussi longtemps que possible au Goulag que MM. Rous, Ravenel et tous les autres démocrates pluralistes seront bien obligés de créer pour se loger les uns les autres à mesure qu’ils se découvriront mutuellement contre-révolutionnaires.

Aimé MICHEL

(a) Jean Rous : Suffrage universel et démocratie directe (« Le Monde », 23 juillet 1975, p. 2).

N.D.L.R. − SANS DOUTE doit-on ajouter ceci. Il fut un temps, après tout pas si lointain, de l’été 1942 où le directeur actuel de F.C.E., journaliste débutant, écrivait avec Jean Rous dans une revue des « Maisons de jeunes », qui répondait au joli nom de « Fenêtre ouverte », et qu’un certain pluralisme vichyste encouragea quelque temps.

Il me souvient en particulier d’une expédition pédestre que nous fîmes en commun à travers les campagnes de l’Allier pour vanter les charmes de Magnet, le village le plus électrifié de France. Nous allions cheminant durant des kilomètres, philosophant et controversant avec la plus grande aménité.

Jean Rous convenait avec simplicité qu’il trouvait quelque palliatif aux rudesses de l’occupation et à sa situation de réfugié parisien un peu suspect, dans le pluralisme de ressources que favorisaient les récoltes de poires de ses vergers paternels.

Il y avait gagné un socialisme depuis longtemps militant et qu’il était alors courageux de défendre, mais c’était, à-coup sûr, un socialisme humaniste et souriant. N’y aurait-il plus ni vergers ni poires du côté de Narbonne ou de Perpignan.

J. B.6

(*) Chronique n° 215 parue initialement dans France Catholique-Ecclésia – N° 1497-1498 – 22-29 août 1975.

Notes de Jean-Pierre ROSPARS du 23 juillet 2012

  1. « Jean Rous, depuis près de cinquante ans, mène de pair son action de pionnier de la décolonisation, et de militant du renouveau socialiste. Ancien éditorialiste du journal Franc-Tireur, ancien Secrétaire Général du “Congrès contre l’Impérialisme”, il est allé ensuite éprouver sur le tas, comme Conseiller du Président Senghor, les idées et principes pour lesquels il s’était battu. Ancien compagnon de lutte de Léon Trotsky avant la guerre, il fut par la suite, bien souvent, un des animateurs des courants de renouveau socialiste (Itinéraire d’un Militant) et a posé ces problèmes de renouveau à partir de la décolonisation. » (http://www.presenceafricaine.com/162_jean-rous)
  2. Par opposition à Gerald R. Ford, le trente-huitième président des Etats-Unis de 1974 à 1976. Ford accéda à la Maison Blanche de manière inattendue car rien ne laissait prévoir que Richard Nixon, triomphalement réélu en novembre 1972, serait contraint à la démission à la suite du scandale du Watergate, le 9 août 1974 (sur Nixon et le Watergate, voir la chronique n° 48, Les casseurs de Babylone, parue ici le 05.07.2010). C’était la première fois dans l’histoire du pays qu’un président et un vice-président étaient désignés par la Congrès au lieu d’être élu par le peuple. Si Gerald Ford redressa l’image de la présidence, les derniers soubresauts de la guerre du Vietnam, l’aggravation du chômage et le conservatisme de sa politique laissèrent une impression mitigée. Il eut de la peine a recevoir l’investiture de son propre partie que briguait également Ronald Reagan. Il perdit finalement les élections face au démocrate Jimmy Carter en 1976.
  3. Bernard Ravenel, professeur d’histoire, spécialiste du monde méditerranéen a écrit plusieurs livres sur le Proche-Orient et le Maghreb (notamment avec Olfa Lamloum, La Tunisie de Ben Ali : la société contre le régime, Éditions L’Harmattan, 2002). D’abord membre du Parti communiste, il participe à la fondation, en 1960 avec Michel Rocard, du Parti socialiste unifié (PSU) et fait partie de son courant marxiste-révolutionnaire. Membre du bureau national du PSU en 1972, il est responsable de son secteur international de 1974 à 1984 (tandis que Michel Rocard, lui, quitte le PSU pour rejoindre le PS de François Mitterrand). Par la suite, en 1990, il théorise la dissolution du PSU. Il est un des fondateurs du Comité pour le désarmement nucléaire en Europe. Il préside l’Association France-Palestine Solidarité de 2001 à 2009 et est un des organisateurs du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009.
  4. Cette chronique a été écrite à la fin de juillet ou au début d’août 1975, quinze mois après le coup d’État militaire de Lisbonne. Survenue par complète surprise le 25 avril 1974, la Révolution des œillets a mis fin à 48 années de dictature (voir note suivante). Elle soulève un intérêt passionné dans le monde. Cet intérêt est particulièrement vif en France en raison du contexte politique national et international. Le 26 juin 1972, le Parti communiste français, le Parti socialiste et les Radicaux de gauche étaient tombés d’accord sur un Programme commun de gouvernement. En septembre 1973, le gouvernement de gauche du président chilien Salvador Allende était renversé par une armée que l’on tenait pour la plus légaliste d’Amérique du Sud. Un an plus tard, le 30 avril 1975, les troupes communistes étaient entrées à Saigon abandonné par les Américains (voir la note 1 de la chronique n° 208, La bousculade américaine, parue ici le 05.12.2011. Dans ce contexte de lutte des deux blocs et de menace des chars soviétiques sur l’Europe occidentale, les soubresauts de la Révolution des œillets et les divisions entre PS et PC portugais attisent les polémiques en France au sein de l’Union de la Gauche. Comme l’écrit le journaliste Thierry Pfister dans le Monde du 31 mai 1975 : « L’analyse de la situation portugaise devient du même coup un sujet grave entre les deux partis de gauche, puisqu’elle révèle qu’au-delà des accords, des chartes et des déclarations, communistes et socialistes ne conçoivent pas de la même façon, sur le terrain, le respect des libertés et des procédures démocratiques. » Nous y reviendrons la semaine prochaine.
  5. La République portugaise instaurée en 1910 est renversée le 28 mai 1926 par un coup d’état militaire. La dictature abroge les libertés et les droits fondamentaux. De 1928 à 1930, un professeur d’économie de l’université de Coimbra, fils de paysan, célibataire, travailleur forcené, Antonio de Oliveira Salazar (1889-1970) nommé ministre des finances, redresse les finances publiques et fort de ce succès devient président du conseil en 1932. En 1933, une nouvelle constitution interdit les partis politiques et les syndicats, instaure la censure et une police politique − la police de vigilance et de défense de l’état PVDE (devenue « internationale », PIDE, par la suite) − et crée de grands monopoles. En 1945, les Occidentaux craignant une prise de pouvoir des communistes, soutient le régime de Salazar. Le Portugal, un des membres fondateurs de l’OTAN, entre à l’ONU en 1955. Salazar s’appuie sur la bourgeoisie, l’Église et l’armée, et se méfie du capitalisme et de toute forme de modernisation. Le développement économique portugais est très insuffisant et le pays prend du retard sur le reste de l’Europe occidentale. Qui plus est, à partir de 1956, des mouvements indépendantistes d’inspiration marxiste se créent dans les colonies portugaises (Angola, Guinée-Bissau, Cap-Vert, Mozambique) auxquels le gouvernement répond par la répression et la guerre dans une sorte de croisade pour la défense de l’Occident. En 1962 le Portugal perd ses colonies en Inde (Goa, Damão et Diu) qui sont occupées par les troupes de Nehru.

    En août 1968, Salazar, frappé d’une hémorragie cérébrale, est remplacé par un de ses proches, professeur de droit d’origine modeste, Marcelo Caetano (1906-1980). Le service militaire est porté à 4 ans pour soutenir les guerres coloniales. Les jeunes appelés désertent de plus en plus, de près de 12% en 1961 à plus de 20% en 1972. L’envol du prix du pétrole en 1973 provoque une forte inflation (près de 20% cette année-là), une baisse du pouvoir d’achat et une augmentation du chômage. La tension sociale s’accroît avec grèves et manifestations. Le mécontentement monte dans l’armée où se crée un mouvement corporatiste dit des capitaines qui se fera connaître sous le nom de Mouvement des forces armées (MFA). En décembre, le général Antonio de Spinola, gouverneur et commandant des Forces armées en Guinée, convaincu que la guerre ne peut être gagnée et qui a tenté en vain d’en convaincre Caetano, se rapproche du MFA et sort un livre, le Portugal et son futur, où il plaide pour une démocratisation du pays et une autonomie des colonies. Ce livre provoque une forte émotion et encourage les opposants à la guerre à se manifester. En février 1974, Caetano tente d’obtenir le soutien des généraux dont Spinola. Début mars 1974, le MFA prend parti pour le coup d’Etat. Le 16 mars, une tentative de prise du pouvoir par des militaires (pour soutenir Spinola ou l’évincer, on ne sait) échoue.

    Le 25 avril 1974, à 0h30 les capitaines du MFA déclenchent l’insurrection. Ils prennent par surprise les moyens de communication et les points stratégiques. L’un des points de rassemblement est le marché aux fleurs de Lisbonne. C’est la saison des œillets que certains militaires mettent au canon de leur fusil et qui devient ainsi le symbole de cette révolution. Le PIDE résiste et tue quelques personnes. Caetano accepte de se rendre à condition que le pouvoir soit remis au général Spinola. Le MFA accepte. Les insurgés n’ont pas tiré un seul coup de feu et Caetano s’exile au Brésil (d’où il refusera de revenir par la suite). Le pouvoir est confié à une Junte de Salut National (JSN) présidé par Spinola. En dépit des instructions de n’en rien faire, la foule descend dans les rues pour soutenir la révolution. Le 26 avril les prisonniers politiques sont libérés. Les dirigeants des parties politiques en exil reviennent, le socialiste Mario Soares le 29 et le communiste Alvaro Cunhal le 30.

    S’ouvre alors une période confuse qui va durer 19 mois. « Lisbonne bouillonne d’effervescence révolutionnaire. On refait le monde dans les bars de la capitale. On multiplie les occupations d’usine. On proclame des quartiers autogérés… Le reste du pays, quant à lui, se tient dans l’expectative, peu ou prou indifférent à tout ce bruissement. » (www.herodote.net/histoire/eenement.php). Le 15 mai, le gouvernement provisoire rétablit les libertés et nationalise les secteurs clés de l’économie. Mario Soares, ministre des affaires étrangères, ouvre des négociations avec les indépendantistes. La Guinée-Bissau devient indépendante en 1974 et les autres colonies suivent en 1975. Des régimes prosoviétiques s’installent en Angola et au Mozambique et la guerre civile entre ethnies y commencent… Seules les Açores et Madère demeurent portugais.

    Le 13 juin 1974, le général de Spinola demande les pleins pouvoirs et tente de dissoudre le MFA. Le 18 juillet, le lieutenant-colonel Vasco Gonçalves, proche du Parti communiste portugais (PCP) devient premier ministre. Le 28 septembre, Spinola appelle la majorité silencieuse à une grande manifestation mais il doit reculer. Sa tentative de coup d’Etat ayant échoué, il démissionne. Costa Gomes prend sa place à la présidence de la République avec Vasco Gonçalves comme premier ministre. Le 11 mars 1975, Spinola tente à nouveau de prendre le pouvoir sans plus de succès. Les militaires révolutionnaires l’exilent à Madrid et créent le Conseil suprême de la révolution qui remplace la JSN. Une vague de nationalisations s’ensuit dans les banques, les transports, la sidérurgie, l’électricité etc. Le 25 avril 1975, malgré tout, ont lieu les premières élections libres au suffrage universel en vue de former une Assemblée constituante. Le PCP ne recueille que 12,5% des voix, et les bulletins blancs préconisés par le MFA seulement 4%. Le centre et le centre-gauche l’emportent avec respectivement 26,5% (PPD) et 38% (PS). Le mouvement révolutionnaire s’accentue pourtant avec de nouvelles nationalisations et des occupations de terres. Le MFA insiste sur la démocratie directe des comités populaires de préférence aux urnes. En juillet, le PS et le PPD quittent le gouvernement. En août, le MFA se radicalise : le gouvernement provisoire autour de Gonçalves ne comporte plus que des militaires, des indépendants et un petit parti. Le désordre grandit dans le pays. Le PC finit par retirer son soutien à Gonçalves. Le 13 août, les membres les plus réalistes du MFA se déclarent favorable à un gouvernement pluraliste. Ces dissensions internes, appuyées par le PS, aboutissent le 6 septembre à la démission du gouvernement. Un nouveau gouvernement provisoire dirigé par le vice-amiral Pinheiro de Azevedo, beaucoup plus modéré, qui s’appuie sur le PPD, le PS, des indépendants et un seul communiste. L’extrême gauche multiplie grèves et manifestations.

    Le 25 novembre 1975 une nouvelle tentative de coup d’Etat, maladroite et que personne ne soutient, échoue. Elle marque la fin de la période révolutionnaire. Progressistes et conservateurs s’entendent sur un compromis. Dès lors, le système parlementaire peut s’organiser progressivement. Les militaires rentrent dans leurs casernes. Le MFA abandonne son rôle de direction au profit du gouvernement. L’administration se remet au travail. Les mouvements sociaux cessent rapidement. En avril 1976 une nouvelle constitution d’orientation socialiste modérée est promulguée. Le 25 avril les élections législatives donnent la majorité aux socialistes et aux centristes. Mario Soares devient chef du gouvernement. En juin, un militaire modéré, António Ramalho Eanes devient président de la République (il le demeurera jusqu’en 1986 et Mario Soares lui succédera). C’est la fin de cinquante années (1926-1976) de dictature et de troubles. En septembre, le Portugal est admis au Conseil de l’Europe et, un an plus tard, pose sa candidature pour une adhésion à la CEE. Cette entrée se fera officiellement le 1er janvier 1986, en même temps que l’Espagne, formant ainsi l’Europe des Douze.

  6. Il s’agit de Jacques Boudet, qui succéda à Louis-Henri Pareias comme directeur de F.C.E. en mars 1974. C’est L.-H. Parias qui, nommé rédacteur en chef en avril 1970, fit appel à Aimé Michel comme chroniqueur scientifique (la première chronique de ce dernier parut six mois plus tard en octobre 1970).