Nos enseignants, qu’ils soient du primaire ou du secondaire, sont peu à peu métamorphosés, de par la volonté de notre Contre-éducation nationale, en professeurs d’immoralité. La Manif pour Tous, s’opposant à la (pseudo)théorie du gendeure et aux déviances caractérisées qu’elle engendre — notamment le prosélytisme en faveur des pratiques pédérastiques et de leurs dérivées —, a bien entendu son rôle à jouer afin que s’élève jusqu’au nuées la clameur de l’indignation ressentie par tous les Français soucieux de voir l’avenir de la France sortir des bourbiers, des égouts, des tinettes et des pissotières, fosses d’aisance et autres boxons de la pensée. Le grand lessivage doit être proclamé et les déviances sexuelles de tout type réservées au secret des maisons privées.
Je ne plaide pas ici pour que se déclenche une chasse aux adeptes de ces cochonneries 1 : seulement pour qu’ils ne cherchent plus à les rendre publiques et respectables : elles sont par nature vouées aux répugnances du plus grand nombre et notamment des pères et des mères qui aujourd’hui vivent dans la permanente anxiété de les voir admis dans les établissements scolaires pour qu’ils « expliquent » leur « différence » et leur manière de ne pas « faire des enfants » mais de se donner un soi-disant « bon-temps ».
Nous ne pouvons plus supporter que la publicité de ces honteuses et morbides ignominies soit organisée, sous la férule du gouvernement socialistes et des associations qui lui servent d’inspiratrices, jusque dans le sein des écoles, jusque dans le déroulement des programmes de télévision… Il m’arrive, quoique je ne sois plus depuis longtemps un naïf et que je sache, hélas trop bien, ce que signifie le mot péché, d’être stupéfait par l’impudeur des propos tenus par des journalistes « normaux » et non de médias « spécialisés » : absolument indifférents au fait qu’ils peuvent notamment être entendus par des enfants ! Je hais profondément l’habitude qui a été prise sur les ondes de parler indéfiniment du sexe et de ses plaisirs alors que l’on sait parfaitement que ce débridement général, ce décalottage de toute prudence, de toute pudeur, de toute délicatesse ne peut qu’avoir des conséquences funestes chez les plus faibles, les plus hantés ! Ainsi, le viol fut hélas commis sous toutes les latitudes et tous les temps, mais jamais d’une façon aussi virulente qu’aujourd’hui : je suis certain que les propos de tel journaliste ou tel comique de maison close qui se croit malin, que ce soit sur Fun radio, France Info ou France Inter, sur telle ou telle chaîne de télévision, je suis certain qu’ils ont sur la conscience une part de responsabilité concernant telle ou telle agression sexuelle pouvant s’achever par un meurtre.
Le laxisme d’un grand nombre de politiques français m’écœure depuis très longtemps, leur façon de s’intéresser à ce qui se passe chez les enfants et les jeunes en matière de sexualité : alors que nous connaissons la faiblesse des êtres humains en cette matière. La raison exigerait de la retenue : on rigole et l’on s’affirme non bégueule, ce qui permet toutes les audaces, toutes les indécences, la bêtise crasse en plus ! On en plaisante avec des sourires et des mines de gourmand vicieux : alors que l’on ouvre la boîte d’un Pandore libidineux et malpropre !
Il faut en finir et découvrir enfin quelles sont les limites à ne jamais franchir. Au-delà, c’est le jardin suffocant du Prince des Ténèbres !
Mes propos ont comme surgi de mes doigts planant au-dessus de mon clavier alors que je lisais une information venu de l’Est de l’Europe : « Les États européens de l’est suivent désormais l’exemple de la Russie pour protéger les enfants. Ils essaient de mettent un frein au militantisme favorable aux activités sexuelles ‘’non traditionnelles’’. Les associations d’homosexuels sont furieuses. » Voilà une fureur qui m’enchante : comme j’aimerai que les associations françaises du couloir des LGBT soient atteintes du même symptôme !
Le mois dernier, la République de Moldavie a voté « une nouvelle législation qui interdit la distribution d’informations destinées à vulgariser la prostitution, la pédophilie, la pornographie et tout autre type de relation ayant un lien avec le mariage et la famille ». Qu’attend Monsieur Hollande pour mesurer la différence entre l’abîme qu’il a ouvert sous les pas de nos compatriotes et la sagesse dont font preuve les Moldaves ?
Mais ces Moldaves ne sont pas seuls : la Lituanie a fait de même alors que le parlement ukrainien semblerait sur le point de suivre ce mouvement de la lucidité et de l’harmonie.
Le but recherché est de protéger les mineurs contre des informations explicites dont je condamnais à l’instant l’ignominie car « elles pourraient pousser [ces mineurs] à prendre des décisions qui seraient mauvaises pour eux à leur âge. La législation russe, adoptée en juin, impose des amendes aux personnes et associations qui feraient la promotion de comportements sexuels ‘’non traditionnels’’ auprès des enfants. […] »
Les arguments ne manquent pas aux législateurs de l’Est : ils savent ce que semblent ignorer les nôtres, que les pratiques sexuelles des semblables – quand ces derniers les acceptent – leur font courir des risques qui outrepassent infiniment les satisfactions recherchées. Ainsi, ces « semblables » s’exposent 18 fois plus au virus du VIH/SIDA que les autres ; également courent plus de risques de contracter des MST, de se droguer, d’être touchés par une dépression et de se laisser entraîner par la tentation du suicide.
L’ordre de promouvoir les « droits » des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres donné par le Président Obama à ses ambassadeurs, de même que la création d’un fonds pour les organisations étrangères travaillant à promouvoir ces droits, a poussé certains États de la Fédération de Russie à réagir contre ce laxisme morbide. Il va de soi que ceux qui chercheront à ce que nous leur donnassions nos voix en 2014 et 2017 devront sans ambiguïté se prononcer en suivant l’exemple qui vient de l’Est…
Détail instructif : un sondage récent, effectué par le club de réflexion Pew Research Center, a conclut que seulement 16% de la population russe jugeait l’homosexualité socialement acceptable.
Les personnes adhérant aux mœurs « non-traditionnelles » des semblables doivent naturellement être respectées à l’égal de toute autre personne : et donc les droits liés à la personne ne peuvent en aucun cas être foulés aux pieds. Il s’agit ici des « droits » que certains, habitués des couloirs LGBT, s’octroient ou se font octroyer : par exemple aller dans des classes d’enfants parler de leur « différence sexuelle » ou de leur « genre »… Le droit de remplacer la conception naturelle par une méthode artificielle, aux frais de la nation… Les droits qui leur paraissent aller de soi d’envahir l’espace médiatique afin d’y aborder sans retenue les différentes variantes de leurs fantasmes… Il est vrai que je suis souvent halluciné par les mêmes comportements d’ « hétéros » qui s’imaginent que tout se dit, tout se montre, tout s’accepte, tout va de soi…
Dominique Daguet