IL NE SERT À RIEN DE RONCHONNER - France Catholique
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Funérailles catholiques : un temps de conversion
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IL NE SERT À RIEN DE RONCHONNER

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Cassandre est cette dame atrabilaire, fille de Priam, qui prophétisait infailliblement des catastrophes à ses concitoyens. Apollon lui avait accordé le don de voir le futur, mais en l’assortissant de l’incapacité d’être crue.

Cela se passait pendant la guerre de Troie. Depuis cette date lointaine, Apollon a changé d’humeur : il a toujours ses Cassandres, mais on les croit, quoiqu’elles se trompent avec la plus constante régularité. Jacques Bergier nous promet depuis longtemps un recueil de leurs prophéties aussi noires que ratées. Il en a déjà trouvé le titre : « Cassandre crèvera idiote » (dans le style homérique). Mais malgré sa rapidité, Bergier est débordé : il y a trop de Cassandres.

Rappelons-nous ce qu’on nous disait en 1973 après la multiplication démesurée du prix de l’énergie : les pays avancés allaient mourir d’inanition ; les dollars des pays exportateurs allaient submerger le monde et nous coloniser ; de toute façon l’énergie, même chère, manquerait. Cassandre triomphait, chiffres en mains.

Cinq ans ont passé, et que voit-on ? D’autres chiffres traduisant des situations toutes différentes.

D’abord l’inanition des pays avancés : « Le manque s’est transformé en excès (glut) », remarque Joseph Kraft dans le Herald Tribune. Le Mexique, la mer du Nord et l’Alaska doivent planifier leur extraction pour éviter une catastrophique chute des prix. Pourquoi catastrophique ? Parce qu’il faut maintenir des prix élevés pour échapper à l’effondrement des recherches (indispensables et déjà largement financées) des énergies post-pétrolières.

Certes, la « croissance » est passée de 5 % à 4 % dans les pays avancés, de 6 à moins de 5 % dans les autres. Mais qu’est-ce qui a « baissé » ? Ce n’est pas la vraie croissance, c’est sa mesure en argent.

La « vraie » croissance, c’est le progrès technique et sa diffusion. Or, la « catastrophe » de 1973 a accéléré le progrès technique, parfois de façon foudroyante (en informatique, par exemple). Jamais les pays industrialisés n’ont évolué si vite. IBM annonce le lancement avant deux ans de l’ordinateur domestique coûtant de 1 500 à 2 000 F. Cet ordinateur tiendra les comptes de la famille, calculera les impôts, jouera avec les enfants en leur enseignant les mathématiques, enregistrera les émissions de TV, contrôlera votre santé, fera cent autres choses dont nous n’avons encore qu’une vague idée1, et qui, il y a cinq ans, coûtaient une fortune. Il entraînera donc une chute verticale de certaines dépenses : en équivalent-argent, ce petit monstre à 2 000 F provoquera une baisse de la « croissance ». Que s’est-il donc passé ? Le mot « croissance » a changé de signification.

Voyons maintenant l’« invasion des dollars pétroliers ». Où sont-ils ? En fait, 20 milliards, c’est-à-dire moins que le surplus de l’Allemagne de l’Ouest et du Japon, qui ne produisent pas une tasse de pétrole mais n’en sont pas moins devenus (je cite encore Kraft) « le problème financier n° 1 ». Le problème des dollars pétroliers pèse surtout sur les pays exportateurs, qui n’arrivent pas à faire évoluer leur société assez vite pour les utiliser sans crise (voir les ennuis du Shah et de M. Boumediene2).

On parlait aussi de famine. Et, bien sûr, elle persiste dans le monde. Mais c’est un problème de distribution, non de carence, puisque les agriculteurs américains supplient leur gouvernement de faire des miracles pour les débarrasser de leurs stocks.

Que disait encore Cassandre ? Pollution ! Surpopulation ! Mais la pollution se ralentit, en certains pays elle recule. Et le vieillissement de la population – pas assez d’enfants ! – devient inquiétant dans une partie du globe3.

Il y a le chômage. Mais qui comprend quelque chose au chômage ? J’entends aujourd’hui à la radio que l’Agence nationale pour l’emploi ne satisfait que 15 % des demandes de personnel. D’un côté, il y a les chômeurs. De l’autre, les entreprises qui ne trouvent pas les travailleurs dont elles auraient besoin4. Ce chômage ne ressemble en rien à celui de la crise de 1930. Il devrait porter un autre nom. Les sociologues, qui n’existaient pas en 1930, devraient nous dire ce qu’il est réellement, en quoi il consiste, qu’est-ce qui le provoque, comment il peut s’accroître quand, en même temps, des travailleurs font défaut.

L’hypothèse de l’inactivité transitoire est-elle absurde ? Dans une société technique en évolution rapide, ne semble-t-il pas inévitable que les branches en déclin se dépeuplent plus facilement que ne se peuplent les branches en essor, laissant leurs travailleurs dans le noir ? Ne semble-t-il pas qu’il est plus facile de perdre l’emploi de son métier que de trouver sa place dans un métier qui existe, mais qu’on ne sait pas encore pratiquer ? Le chômage ne serait-il pas lui aussi un problème de répartition ?

Au lieu de prophétiser de travers, Cassandre nous soulagerait peut-être en apprenant à réfléchir. J’écris cela parce que la plupart des Cassandres à la mode sont des technocrates, comme M. Peccei, du Club de Rome et de la Société Fiat.

Certains Cassandres disent aussi que l’évolution technique rapide est un mirage, qu’on n’a pas besoin d’un ordinateur domestique, et qu’un peu de retour à la frugalité et à la sagesse nous serait plus profitable (Ivan Illich).

Voilà qui est beau à dire dans nos pays peut-être encombrés de superflu d’ailleurs vieillot. Mais on oublie que les pays avancés sont poussés à la métamorphose par la concurrence des pays pauvres, qui s’efforcent d’échapper à la misère comme ils peuvent.

C’est-à-dire en travaillant.

C’est-à-dire en produisant à meilleur prix les biens qui jusqu’ici sortaient de nos mains.

Pourquoi le monde nous achèterait-il ce qu’il trouve à meilleur prix en Inde, en Corée du Sud, en Malaisie, à Formose, et naturellement au Japon, bientôt au Brésil ? Pourquoi nous ferait-il ce cadeau ? Nous devons donc faire autre chose, et nous n’avons pas le choix : ce ne peut être que du plus complexe, du plus sophistiqué, car là seulement nous distançons les compétences montantes5.

Le seul cadeau honorable et durable que nous puissions faire aux pays pauvres, c’est de nous développer techniquement en leur laissant le champ libre dans les industries de compétence moyenne. Ronchonner contre le progrès technique, c’est refuser que les pauvres sortent de leur misère. Il ne sert d’ailleurs à rien de ronchonner : avec ou sans notre consentement, si nous ne fuyons pas en avant, nous serons submergés par ces ventres vides dotés de jambes infatigables et de cervelles agiles6.

Mais, objecte Cassandre, si c’est là une fatalité, nous sommes donc en état de chute libre : on ne peut pas courir de plus en plus vite sans se résigner à l’accident. Il faut trouver un moyen de freiner avant la catastrophe.

Freiner les affamés ? Voyons plutôt en quoi consiste cette accélération, et si elle est forcément génératrice de catastrophe.

En réalité, et cela depuis le fond de la préhistoire, l’humanité n’a jamais cessé d’accélérer. Ce n’est pas seulement une loi historique, c’est une loi de la vie. En d’autres termes, c’est une loi de la Providence. Pourquoi aurions-nous peur ? « Ne craignez point ».

Peut-être cette injonction ne nous suffit-elle pas, à nous « hommes de peu de foi » ? Nous aimerions aussi comprendre ?

Des prédictions de mauvaise augure, nous voici donc ramenés à une tout autre question : qu’est-ce qui, depuis toujours, fait courir la vie (a) y compris les hommes (b) ?

Je crois naïvement que ce qui nous fait courir, c’est que nous allons quelque part ; et que si nous ne savons pas où, quelqu’un le sait. Mais est-il certain que nous ne sachions pas où ? Cela ne nous a-t-il pas été un peu, quand même, expliqué ?7 Mais pas par Cassandre, qu’il vaut mieux abandonner au sort dont parle Bergier.

Aimé MICHEL

(a) Comme l’ont montré les premiers le géologue André de Cayeux et le philosophe François Meyer8.

(b) Y compris ceux de la préhistoire, comme l’a montré le préhistorien Leroi-Gourhan.

Chronique n° 317 parue dans F.C. – N° 1665 – 10 novembre 1978. Reproduite dans La clarté au cœur du labyrinthe, Aldane, Cointrin, 2008 (www.aldane.com), pp. 340-342.


Notes de Jean-Pierre ROSPARS du 20 octobre 2014

  1. Ce fameux ordinateur d’IBM (dit « personnel » et non « domestique ») sortira trois ans plus tard et servira plutôt à ces « cent autres choses ». Il est construit autour d’un microprocesseur Intel, le 8088, et d’un système d’exploitation de Microsoft, PCDOS ou MSDOS. Son succès entraîne dans son sillage celui des producteurs de logiciels tels que Microsoft (entreprise créée en 1975) et de microprocesseurs comme Intel (créée en 1968). IBM, société fondée en 1924, est alors au faite de sa puissance : avec 400 000 employés et un chiffre d’affaire de 50 milliards de dollars en 1985 c’est une des plus grandes entreprises mondiales et la première en informatique. Faute d’avoir compris à temps l’importance du marché naissant de la microinformatique, IBM le laisse échapper. Il lui aurait fallu acheter Microsoft voire Intel pendant qu’il en était encore temps et s’approprier MSDOS au lieu d’en laisser la commercialisation à Bill Gates. Les premières pertes d’IBM surviennent en 1991 suivis des premiers licenciements. Finalement IBM se retire du marché de la micro-informatique en 2005. Néanmoins, IBM demeure aujourd’hui l’une des plus grandes entreprises américaines avec 435 000 employés dans le monde.
  2. Le shah d’Iran confronté à un soulèvement populaire en 1978 est contraint à l’exil le 16 janvier 1979 et meurt d’un cancer l’année suivante en Égypte. Quant à Houari Boumédiène, président de la république algérienne, il meurt, également d’un cancer, le 27 décembre 1978.
  3. Le diagnostic de recul de la pollution contraste avec celui, plus sombre mais plus réaliste, présenté cinq ans plus tôt dans L’attentat contre la biosphère (chronique n° 129, 08.10.2012). Il y a bien recul pour certains polluants. Par exemple, suite au Protocole de Montréal signé par 24 pays en 1987 puis ratifié par les 197 pays membres de l’ONU en 2009, la production de réfrigérants et de solvants contenant des composés chlorofluorocarbonés (CFC) a été progressivement interdite, ce qui doit permettre à la couche d’ozone de se reconstituer lentement. Cette lenteur s’explique par le temps que met une molécule de CFC avant d’atteindre la stratosphère : environ 25 ans (voir http://www.notre-planete.info/environnement/trou-couche-ozone.php). Mais ce premier succès encourageant de la politique environnementale au niveau mondial ne doit pas faire oublier que la situation globale est préoccupante, ne serait-ce qu’en raison de l’accroissement continu des gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane etc.) dans l’atmosphère. Quant à la dénatalité, elle demeure un problème en Europe et au Japon (voir la chronique n° 290, Recette pour un suicide collectif propre – Pourquoi en démographie le principe de plaisir est un principe de mort, 02.12.2013).
  4. Cette inadéquation entre l’offre et la demande de travail est une constante en France depuis plusieurs décennies, même si elle devient plus visible en période de fort chômage comme aujourd’hui. Elle s’observe pour des métiers peu attractifs car difficiles ou mal rémunérés, la restauration par exemple, mais aussi pour des métiers très qualifiés (ingénieurs, chercheurs…). L’ampleur exacte du phénomène ne semble pas bien connue (voir par ex. http://www.atlantico.fr/decryptage/105-chomage-mais-132-000-postes-qui-ne-trouvent-pas-preneurs-explications-philippe-crevel-937111.html/page/0/1 et http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130226trib000751021/offres-d-emplois-non-pourvues-quelle-est-la-realite-du-phenomene.html)
  5. Si ce constat clairement formulé en 1978 avait été connu, compris et assimilé par un plus grand nombre d’acteurs de la vie économique au sein des entreprises et des services de l’État, et s’il avait en conséquence inspiré leurs actions, nous serions dans une bien meilleure situation économique aujourd’hui.
  6. Aimé Michel a insisté à plusieurs reprises sur la nécessaire « fuite en avant » vers la haute technicité. La chronique de la semaine prochaine (n° 320, Retour aux sources françaises) y reviendra. Celle-ci ne suffit cependant pas à elle seule pour prévenir l’arrivée incontrôlée de ceux qui « votent avec leurs pieds » comme l’annonçait le démographe Alfred Sauvy, il y a plus de trente ans.
  7. Sur cette allusion qui peut paraître un peu sibylline, voir la fin de la note suivante.
  8. André de Cayeux (dit Cailleux) fut professeur à la Sorbonne. Il a été déjà plusieurs fois cité dans les présentes chroniques, notamment dans La fin de l’histoire vue par un géologue (n° 7, 10.08.2009), Voici l’homme (n° 17, 11.05.2009), À propos d’un cousin éloigné (n° 131, 25.06.2012, voir la note 1), et plus récemment dans La religion et le savoir – Un diagramme paléontologique qui réveille les grandes questions religieuses (n° 240, 15.07.2013).

    Quant à François Meyer, qui fut professeur à l’université de Provence et à l’Institut d’études politiques d’Aix, il a écrit deux livres importants, Problématique de l’évolution, PUF, 1954 et La surchauffe de la croissance. Essai sur la dynamique de l’évolution, Fayard, 1974. Ce dernier livre, préfacé par Rémy Chauvin, reprend les et amplifie les exemples traités dans le premier ; il est la version longue de l’article de F. Meyer et J. Vallée dont il était question dans la chronique n° 229, La prévision mise en échec par la prévision mise en ligne la semaine dernière. Ce livre jamais cité ne manque pourtant ni de souffle, ni d’intensité dramatique, ni de vision prophétique, et c’est peut-être pour cela qu’il est ainsi injustement oublié.

    Du souffle d’abord, car l’auteur y replace l’expansion démographique et l’expansion technologique des derniers siècles dans le très long terme de l’évolution biologique et les considère comme divers aspects d’un processus unique. Ainsi l’espèce humaine apparaît « comme produit ultime d‘une histoire dont les origines remontent sans doute à la formation de notre planète, et comme représentant, dans les mécanismes d’évolution qui lui sont propres, la pointe extrême de la flèche évolutive. » (pp. 69-70). « L’intense vibration qui secoue notre époque n’est rien de plus, mais rien de moins, que le sommet d’une vague issue des origines et qui, traînant d’abord indéfiniment sa lenteur, s’enfle et se cabre. (…) Cette situation qui est la nôtre est à la fois unique dans les annales de la vie, et cependant inscrite depuis toujours, dans la logique de son histoire. » (p. 101).

    De l’intensité dramatique ensuite, car il critique notamment l’idée proposée partout « jusque sous la plume des plus autorisés » selon laquelle la croissance démographique serait exponentielle, c’est-à-dire s’effectuerait à un taux constant (voisin de 2% par an). Il montre, au contraire, que le taux de croissance est lui-même croissant (la courbe de la population au cours du temps suit une branche d’hyperbole) : si cette croissance devait continuer ainsi le nombre de mètres carrés disponibles par habitant diminuerait régulièrement jusqu’à devenir nul vers 2025. Ce serait la fin de l’humanité. Meyer n’a que le tort d’essentialiser sa « loi générale d’accélération ». « Tout se passe, écrit-il, comme si la loi de croissance du taux manifestait comme une logique interne impérative, de telle sorte que toute perturbation aléatoire entraîne une rétroaction compensatrice. Force est bien alors de considérer que la croissance du taux n’est pas un phénomène contingent et quelconque, mais qu’il a sa loi propre et pour ainsi dire impérative. (…) On est en présence d’un macro-système dynamique dont la loi d’évolution est si peu contingente qu’elle corrige d’elle-même les perturbations aléatoires qui viendraient en modifier le cours. » (p. 22). Heureusement, il n’en est rien comme on l’a vu la semaine dernière : à peine cette loi hyperbolique identifiée, la croissance réelle de la population a commencé à s’en écarter, confirmant l’affirmation répétée d’Aimé Michel que le futur est imprévisible et que « l’avenir n’est jamais ce qu’on croit » !

    Enfin F. Meyer offre une vision prophétique très michelienne, fruit probable de leurs discussions. Plutôt que de sombrer dans un pessimisme cataclysmique, Meyer émet l’hypothèse que se prépare «un « relais majeur de l’évolution », infléchissant toute la courbe historique elle-même, « une mutation radicale [qui] dépasserait infiniment en envergure toutes les mutations historiques, dépasserait en quelque sorte l’histoire elle-même. Un tel changement n’est concevable que comme bouleversement radical. (…) [I]l est clair que l’avenir nous prépare une mutation dont il nous est peut-être impossible aujourd’hui d’imaginer la nature et de mesurer les effets. » Cette mutation s’effectuera dans une « tension extrême » et sera « quasi cataclysmique pour toutes les structures économiques, sociales, politiques, culturelles et mentales qui définissent aujourd’hui notre être même. » « Notre temps (…) accomplirait ainsi (…) la phase dernière de l’homme lui-même tel que nous le concevons et le pratiquons, tel aussi qu’un “humanisme” attardé voudrait en perpétuer l’image. Aux finalités encore biologiques dans l’homme serait prête à se substituer une nouvelle finalité et comme un règne nouveau de la nature. Cette mutation radicale de finalité, elle ne peut être conçue que comme un affranchissement des finalités biologiques et “préhistoriques” : obsession de la production et de la reproduction, de la prolifération, de la concurrence, de l’exploitation, de l’inégalité. Mais ce palier de finalité, que peut-il signifier pour nous ? Rien qui puisse être défini autrement qu’en creux et dans l’attente. Dans le langage de la dynamique évolutive (…) il s’agit d’un relais infiniment supérieur à tout ce dont l’histoire nous donne l’image, puisqu’il apparaît comme inversement radical de la logique historique tout entière. Non plus relais dans l’histoire, mais relais de l’histoire – de la préhistoire – par une autre évolution dont il nous est peut-être impossible d’imaginer la forme qualitative nouvelles. » (p. 132). Fin de l’histoire donc mais en un tout autre sens que celui de Francis Fukuyama (voir la chronique n° 309, Le mur – Le théorème de Bell et l’attente du futur comme une promesse, 26.05.2014).

    Pour d’autres vues sur cette fin de l’histoire, son rapprochement avec la singularité des post-humanistes matérialistes et l’Avènement du Christ, je renvoie à la chronique n° 332, La providence et les microscopes… – Certaines ignorances sont providentielles (07.04.2014) ; sans oublier non plus la fin du monde imaginée par Arthur C. Clarke dont il question dans la chronique n° 204, L’inconscient domestiqué ? – L’univers spirituel de nos petits-enfants est totalement imprévisible (30.09.2013), ce que l’on voudra bien prendre avec un grain de sel.