Libération publie ce témoignage : « Voici trois femmes attablées à la terrasse d’un café, près de la Bastille, Dominique, 63 ans, Arlette, 66 ans et leur fille, Hélène, 39 ans sont venues de Rouen, en famille.
Dominique, ‘’militante dans l’âme’’ et ‘’féministe’’, aime raconter son histoire : ‘’nous vivons ensemble depuis 31 ans, on a créé ensemble notre entreprise, nous avons trois enfants. C’est Arlette qui les a portés, moi je les supporte’’, s’amuse-t-elle.
Tous les trois sont nés du même père du temps où Arlette était mariée1. ‘’Quand ils ont atteint la majorité, ils m’ont demandé de les adopter. Ils portent le nom de leur père et le mien. Ils ont trois parents. Ils hériteront de nous trois2. On est allé au tribunal, tout s’est fait très simplement sans problème’’, poursuit Dominique »… oublieuse que le cas de ces enfants-là ne correspond pas aux cas de ceux qui sortiront des éprouvettes agitées par les techniciens de l’artifice, sans père génétique reconnu chez les femmes adeptes de Sapho, sans mère génétique reconnue chez les hommes de Sodome.
Quel but en définitive poursuit le gouvernement de Monsieur notre Président de la République ? Agit-il par seule conviction personnelle, lui qui se moque du mariage comme de son premier biberon ? Ce « mariage homosexuel » est-il l’expression d’une volonté qui serait « occulte et mondiale », telles celles émises par les manitous du Siècle ou du Grand Orient, et donc à respecter dans les moindres détails : afin de « subvertir la société », à dénaturer ce qu’il déteste, hérité des temps chrétiens ; détruire ce qui subsiste d’un passé qu’il poursuit de sa haine ?
« Tout s’est fait très simplement sans problème. », écrit le journaliste de Libération. Et sans « mariage » aucun ! Ce pauvre homme ne se rend même pas compte qu’il justifie totalement le bien fondé de la Manif pour tous.
Je n’éprouve aucune hostilité envers la personne de Monsieur Hollande : seulement une profonde pitié. S’enfoncer comme il le fait dans une fort mauvaise affaire, comme si son destin dépendait de l’on ne sait quelle nébuleuse obscure, est profondément pitoyable en effet. Et pourtant il est aimé de Dieu, non pour ce qu’il fait en la circonstance, mais parce que sa vie vient de Lui et qu’Il n’a jamais voulu la mort éternelle du pécheur.
Je n’éprouve aucune hostilité envers ceux qui se veulent, se croient, s’acceptent homosexuels : seulement pitié et compassion parce que je sais que pour la majorité d’entre eux « le bonheur n’existe pas » comme l’a écrit l’un d’eux. Leur vie tient à l’amour que Dieu leur porte, non à cause des souffrances qui sont les leurs et qu’ils ne cessent de nourrir en pratiquant une sexualité que Dieu ne peut aimer — malgré une affiche vu lors de la manifestation du 27 et qui osait la formule « Dieu aime l’homme », blasphématoire dans le sens qu’il est hélas possible de comprendre — mais parce qu’ils sont, comme tout être humain, issus de cet amour sans lequel ils tomberaient dans la gueule béante du néant.
Mais je déteste ce qui est en train de s’accomplir et qui sera cause de bien plus de souffrances que de bonheurs, d’indignités que de respectabilités : car les enfants qui seront les fruits d’une inévitable, même si secrète, marchandisation des corps garderont en eux la blessure d’avoir été confondus avec de simples objets, fussent-ils d’un désir pris pour l’amour.
On nous a en effet parlé d‘amour toute la journée d’hier, mais derrière ces propos se voyait le sinistre rictus du Manipulateur maître de ce monde mais non celui de l’amour véritable, tout empreint de l’oubli de soi.
Sur ce sujet j’espère n’avoir plus à écrire. Dans vingt ans, quand se verront les dégâts de cette « permissivité » infondée, je n’aurais sans doute plus à pleurer sur les tristesses de ce monde…
