Une faune variée, recouverte de poils, de plumes ou d’écailles, se promène dans l’Évangile. Pas de bête à bon Dieu, ni de mante religieuse. Aucune grenouille de bénitier, mais tout de même une trentaine d’espèces différentes… »
Tous ces animaux défilent dans ces pages par ordre alphabétique : chacun, qu’il soit familier ou exotique, sauvage ou domestique, est présenté avec un zeste de zoologie, une pincée d humour et une bonne dose de spiritualité. Glossaire exhaustif des bêtes évoquées par les quatre évangélistes, l’ouvrage se révèle tour à tour instructif et distrayant. Intention avouée de ce bestiaire : « faire découvrir ou redécouvrir autrement la saveur de la Bonne Nouvelle ».
Dans la vie de Jésus, les animaux sont omniprésents, qu ils soient observés, capturés, consommés, multipliés, chevauchés, cités en exemple ou mis en scène dans une parabole… Mais jamais ils ne supplantent l’homme ! Références bibliques à l’appui, les commentaires aident à approcher le sens spirituel, parfois mystérieux, de leur présence. D’un réalisme souvent cocasse, les illustrations donnent vie à cette faune variée. Notre culture et notre agriculture ont singulièrement muté depuis deux mille ans, mais les bêtes n ont changé ni d’apparence, ni de comportement… On s’y croirait !
Pour certains lecteurs, Animaux dans l’Évangile donnera accès à la vie et au message du Christ par une jolie porte dérobée. D’autres y trouveront matière à nourrir leur foi. Accessible dès l’âge de raison, mais aussi destiné aux adultes, le livre, sans prétention théologique, affiche sa fidélité au christianisme.
Biographie de l’auteur
Tugdual Derville est passionné par la nature. Il a régulièrement besoin de s’y ressourcer. À la recherche des moindres bestioles dès la petite enfance, il se souvient que c’est le chant d’un oiseau du haut d’un arbre qui l’a entraîné dans sa première prière vraiment personnelle. Pêcheur à la ligne et chasseur de papillons, il s’émerveille de la profusion de la Création en constatant que l’homme a déjà déterminé… 40 000 espèces de charançons ! Didier Tiphaine, graphiste professionnel, dessine aussi loin que remonte sa mémoire. Marqué dans l’enfance par l’univers féerique de Walt Disney, il garde une prédilection pour les paysages. Il y retrouve ses racines : la petite ferme modèle de ses grands-parents, attenante au grand château d’Ermenonville. Quoique baptisé, il n’imaginait pas avoir à croquer tant d’animaux présents dans l’Évangile, issus d’une telle diversité de citations