Saints Vital et Valérie - France Catholique
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Marie dans le plan de Dieu
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Saints Vital et Valérie

Encore une histoire de famille et de cruauté.

28 avril

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Saint Vital recevant la couronne du martyre des mains du Christ, basilique San Vitale à Ravenne, Italie.

Tout commence avec Vital, le père. C’est un agent consulaire qui sert avec distinction dans l’armée. Il suit le préfet Paulin à Ravenne. La persécution fait rage. On conduit au tribunal un médecin nommé Ursicin condamné à avoir la tête tranchée. Contre les ordres du préfet, Vital prend soin d’ensevelir son corps. Interrogé, il se déclare chrétien. Il est condamné à être enterré vivant, sur la suggestion d’un prêtre d’Apollon.

Après sa mort, son épouse, Valérie, retourne à Milan. Des idolâtres, qui sacrifient au dieu Silvain, la rencontrent. Ils la font descendre de son char et l’obligent à participer à leurs libations. Elle refuse et dit : « Je suis chrétienne ! » Alors ils la frappent sans ménagement. La pauvre Valérie est ramenée chez elle mourante par ses serviteurs. Elle expire trois jours plus tard. Nous sommes en 171.

La tradition a fait de Gervais et Protais les enfants de Vital et Valérie. Ils seront martyrs eux aussi et leur culte se répandra dans l’Europe entière. Ils sont fêtés le 19 juin.

Saint Ambroise, évêque de Milan, contribue à répandre le culte de cette famille chrétienne des premiers siècles. Vital est le saint patron de Ravenne.

Étymologie des noms
Vital vient du latin vitalis « de la vie, vital ». Valérie est le féminin de Valère. Leur origine est le nom de famille Valerius, dont la racine latine est liée à l’idée de force, de santé. Le verbe valeo, « se bien porter » en est issu. Comme la notion de « valeur » et de « valeureux ». En français, les noms Valérien, Vallier, Valery en découlent.

Pensée spirituelle de saint Ambroise
« Remercier Dieu quand on est riche et heureux : facile ! Ce qui vaut c’est de t’accrocher à lui au sein des tempêtes et des persécutions ! »

Courte prière de saint Ambroise
« Nous vous suivons, mais pour que nous vous suivions, appelez-nous, parce que, sans vous, nul ne montera vers vous. »