Consacrée à la sanctification de la jeunesse, l’œuvre Mater Amoris compte 1 500 membres à travers le monde. Ouverte à tous, mères de famille, grands-mères, pères ou éducateurs, la participation à la vie de l’œuvre est uniquement spirituelle : elle ne demande ni cotisation, ni réunions. « Mater Amoris propose de vivre la communion des saints, autour de Marie », témoigne Marie-José Duroy, membre de l’œuvre.
Héritière de la spiritualité bénédictine du Père Muard, elle se veut à la fois concrète et profondément spirituelle. Elle repose sur trois piliers : la vie eucharistique, la dévotion mariale et la pénitence. Ses membres s’engagent à aller à la messe au moins une fois par semaine – en plus des dimanches – ou à faire 20 minutes d’adoration eucharistique ; à réciter au moins un chapelet hebdomadaire à Mater Amoris et à offrir une souffrance à l’intention de la sanctification de la jeunesse.
« Un monastère sans clôture »
Une fraternité spirituelle unit tous les membres, sans les détourner d’autres engagements, de leur paroisse ou de leur devoir d’état. « C’est un vrai monastère sans clôture », ajoute Marie-José Duroy. Surnaturellement, grâce à ce groupe de priants, la Mère d’Amour distribue ses grâces parmi la jeunesse. « Je suis porté par toutes ces mères, ces femmes et ces personnes engagées dans l’œuvre qui prient pour nous et cherchent elles-mêmes à se sanctifier. Je suis sûr que toute âme qui s’élève, élève le monde ; je le constate grâce à elles », témoigne Arnaud, étudiant en architecture. Pour soutenir la ferveur des priants, un bulletin de liaison « lumineux », insiste Mme Duroy, est envoyé chaque mois, sans abonnement. On y trouve des réflexions pour les éducateurs, des prières, des vies de saints et des intentions de prière confiées à Mater Amoris.
Un foyer d’étudiants
En 2016, Mater Amoris ouvre un foyer pour étudiants dans le XVIe arrondissement de Paris. Placé sous le patronage de saint Jean Bosco, illustre éducateur, il accueille chaque année près de 140 étudiants, filles et garçons, dans un cadre spirituel privilégié. Tous les jours, les étudiants peuvent assister à la messe, participer au chapelet ou aux complies. Une conférence spirituelle et une adoration leur sont proposées toutes les semaines. Le silence est également de mise, dans les couloirs, le soir et dans les grandes salles d’études, très fournies en ouvrages.
Un service régulier
Tous les étudiants rendent un service régulier, que ce soit à la chapelle, en donnant des cours de soutien scolaire où en aidant les maisons des Petites Sœurs des Pauvres de Paris… Enfin, une saine détente n’est pas non plus négligée. Les fêtes liturgiques sont l’occasion de réjouissances : la semaine qui précède les vacances de Noël, les étudiants donnent un concert avant un grand repas festif ; et, le jour de la Saint-Jean-Bosco, le 31 janvier, tout le monde est sur son… 31 pour l’annuel concours d’éloquence.
« Un tel cadre nous permet de passer à une foi plus personnelle. Certains se révèlent aussi dans le service ou s’ouvrent vraiment aux autres. On sent la ferveur le dimanche ou lors de grandes fêtes ! Ce sont des célébrations qui ne laissent personne indifférent », raconte Arnaud.
Pour adhérer à l’œuvre Mater Amoris, écrire au 23, rue de Varize – 75016 Paris