Lors de sa visite au Burkina Faso, Emmanuel Macron a délivré un message d’avenir pour l’Afrique, prônant un engagement de l’Europe sur ce continent lors d’un discours-fleuve adoptant une posture gaullienne. Tirant un trait définitif sur le passé colonial, qu’il s’est efforcé cette fois-ci d’évoquer d’une façon équilibrée avec ses zones d’ombre et ses points positifs, il a appelé de ses vœux un partenariat global de développement entre Européens et Africains face aux défis mondiaux. Cela au nom du « lien historique indéfectible » assumé par la France vis-à-vis du continent africain.
Evoquant les 450 millions de jeunes à insérer sur le marché du travail en Afrique d’ici 2050, le président français a abordé les thèmes tabous de la démographie, de la liberté et de la scolarisation des filles. Il a souligné aussi l’importance de l’insertion professionnelle des jeunes diplômés dans leur pays d’origine, promettant un doublement des partenariats avec les établissements africains et un nouveau système de visas facilitant les allers-retours. Le discours-fleuve de Macron avait pour but de fluidifier les relations entre les deux continents.
Pour aller plus loin :
- EXHORTATION APOSTOLIQUE POST-SYNODALE « AFRICAE MUNUS » DU PAPE BENOÎT XVI
- Le défi du développement des peuples et le pacte de Marrakech - la fuite en avant des Nations Unies
- Un siècle de soins médicaux dans les colonies de la France
- Dialogue du Pape avec les journalistes dans l'avion...
- La France et le cœur de Jésus et Marie