L’usage abusif des « réseaux sociaux » peut présenter un danger pour la santé publique, en particulier pour les adolescents en pleine « addiction » à cet égard : c’est ce que déclare une psychologue américaine, qui met également en cause le « smartphone » si utilisé. Elle n’hésite pas à dire que les adolescents aux Etats-Unis souffrent de « la pire crise de santé mentale depuis des décennies », d’après le quotidien « Les Echos ». A la clé, une vague de dépressions et de suicides.
Collés à cet instrument devenu leur inséparable « portable » et à ces réseaux de communication para-sociale artificielle, beaucoup d’adolescents se renferment trop sur eux-mêmes, éprouvent peu à peu un sentiment profond de solitude réelle, et se comparent d’une façon dépréciatrice à certains de leurs semblables en plein succès apparent sur Facebook,. Ils vont parfois jusqu’à nourrir des idées suicidaires.
D’anciens responsables de ce puissant système de mise en réseau admettent désormais le risque de voir « détruire le fonctionnement de la société », non pas du fait des échanges entre individus mais du fait de la consommation passive de divers contenus censés informer. Récemment, le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg a admis que « la protection de notre communauté est plus importante que la maximisation de nos profits ». Sage considération.
