Les deux Cœurs de la Médaille miraculeuse - France Catholique
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« Ô Marie conçue sans péché »
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Les deux Cœurs de la Médaille miraculeuse

Les Cœurs de Marie et de Jésus apparaissent sur la Médaille miraculeuse. En voici les raisons.
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© Xhienne / CC by-sa

Sur le revers de la précieuse médaille, apparaît la Croix, dressée sur une barre – qui représente l’autel de l’holocauste de Jésus – entremêlée au M de Marie, pour signifier sa parfaite compassion pour son Fils offert en sacrifice. Symbole de cette union totale de la Mère et du Fils, deux cœurs sont représentés au-dessous de cette image : le Cœur couronné d’épines de Jésus et le Cœur transpercé d’un glaive de Marie.

Catherine Labouré,, désirant savoir ce qu’il fallait ajouter à ce revers de la médaille, s’entendit répondre par Marie : « Le M et les deux Cœurs en disent assez. » Marie se révèle ainsi pleinement associée au mystère de Salut accompli par son Fils sur la Croix. Le glaive qui transperce le Cœur du Christ, transperce le Cœur immaculé de sa Mère – comme l’avait prophétisé Syméon. « Malgré cette souffrance indicible, Marie resta debout, au pied de la Croix, et s’unit au sacrifice de son Fils, implorant avec lui la miséricorde divine, pour les hommes : aucun cœur humain n’a été, n’est, ni ne sera plus uni au Cœur de Jésus que celui de Marie » (Cœur de Jésus, source de Miséricorde, édité par l’Association pour la Miséricorde Divine).

« Le Cœur de Marie, c’est Jésus »

Par cette union d’amour jusqu’au bout de la souffrance, nul n’a, comme le Cœur immaculé de Marie, participé à la rédemption, car « le Cœur de Marie, c’est Jésus », affirme saint Jean Eudes (1601-1680) qui, le premier, eut une intense dévotion pour le mystère des Cœurs unis. Il fut suivi par saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716), qui loua cette union des Cœurs dans un cantique : « En louant ce Cœur adorable, je loue avec proportion le Cœur de sa Mère admirable, tant est grande leur union. Chrétien, par le Cœur de Marie on aime le Cœur de Jésus, puisque Jésus a pris vie dans son Cœur et dans ses vertus. Du Sang de son Cœur tout de flamme, le Cœur de Jésus est formé ; Ils n’ont qu’un cœur, ils n’ont qu’une âme, l’un et l’autre doivent être aimés. Âme, perdez-vous sans partage dans ces deux Cœurs miraculeux, l’un avec l’autre vous engage à n’en voir qu’un seul dans les deux. »

Cette union est manifestée dans la liturgie par la célébration, deux jours consécutifs, de la solennité du Sacré-Cœur, le vendredi, suivi de la mémoire du Cœur immaculé de Marie, le samedi.