« La Vierge Marie n’est pas une option » - France Catholique
Edit Template
Pontificat de François - numéro spécial
Edit Template

« La Vierge Marie n’est pas une option »

En douze ans de pontificat, François a exprimé à de nombreuses reprises sa très grande dévotion à la Sainte Vierge.
Copier le lien

© Antoine Mekary / Godong

La consécration au Cœur immaculé de Marie
Basilique Saint-Pierre, vendredi 25 mars 2022.
[…] Si nous voulons que le monde change, nos cœurs doivent d’abord changer. Pour ce faire, aujourd’hui, laissons-nous prendre par la main de la Vierge. Regardons son Cœur Immaculé, où Dieu s’est reposé, le Cœur unique d’une créature humaine sans ombres. Elle est « pleine de grâce » (Luc 1, 28), et donc exempte de péché. En elle, il n’y a aucune trace de mal et donc, avec elle, Dieu a pu commencer une nouvelle histoire de salut et de paix. Il y a eu là un tournant dans l’histoire. Dieu a changé l’histoire en frappant au Cœur de Marie.


« Pleine de grâce »
Place Saint-Pierre, jeudi 8 décembre 2022.
Aujourd’hui, Marie, surprise par la grâce qui l’a rendue belle dès le premier instant de sa vie, nous conduit à nous émerveiller de notre propre beauté. Nous pouvons la saisir à travers une image : celle du vêtement blanc du baptême ; elle nous rappelle que, sous le mal dont nous nous sommes tachés au fil des années, il y a en nous un bien plus grand que tous ces maux qui nous sont arrivés. […] Lorsque les choses ne vont pas bien et que nous nous décourageons, lorsque nous sommes abattus et que nous risquons de nous sentir inutiles ou que nous pensons nous être trompés, pensons à cela, à la grâce originelle. Dieu est avec nous, Dieu est avec moi depuis ce jour-là. […] Que l’Immaculée nous aide à préserver notre beauté du mal.


« Mère de Dieu »
Messe en la solennité de Sainte Marie Mère de Dieu, le 1er janvier 2014.
Rappelons-nous ce grand moment de l’histoire de l’Église antique, le concile d’Éphèse, au cours duquel fut définie avec autorité la maternité divine de la Vierge. La vérité sur la maternité divine de Marie trouva écho à Rome où, peu de temps après, fut construite la basilique Sainte-Marie-Majeure, premier sanctuaire marial de Rome et de tout l’Occident, où on vénère l’image de la Mère de Dieu – la Theotokos – sous le titre de Salus populi romani. On raconte que, pendant le concile, les habitants d’Éphèse se rassemblèrent devant la porte de la basilique où se réunissaient les évêques et crièrent : « Mère de Dieu ! » Les fidèles, demandant de définir officiellement ce titre de la Vierge, montraient en reconnaître la divine maternité. C’est l’attitude spontanée et sincère des enfants qui connaissent bien leur Mère, parce qu’ils l’aiment d’une immense tendresse. Mais il y a plus, c’est le sensus fidei du saint peuple fidèle de Dieu, qui, dans son unité, jamais ne se trompe.


« Nous ne sommes pas des orphelins »
Homélie en la solennité de Sainte Marie Mère de Dieu, le 1er janvier 2017.
Célébrer la maternité de Marie comme Mère de Dieu et notre mère au début d’une année nouvelle signifie rappeler une certitude qui accompagnera nos journées : nous sommes un peuple qui a une Mère, nous ne sommes pas des orphelins.


« La Vierge n’est pas optionnelle »
Homélie en la solennité de Sainte Marie Mère de Dieu, le 1er janvier 2019.
La Vierge n’est pas optionnelle : elle doit être accueillie dans la vie. Elle est la Reine de la Paix, qui vainc le mal et conduit sur les chemins du bien, qui apporte l’unité entre les enfants, qui éduque à la compassion.


La Vierge Marie, femme de prière
Bibliothèque du palais apostolique, mercredi 18 novembre 2020
Il n’y a pas de meilleure manière de prier que de se mettre, comme Marie, dans une attitude d’ouverture, de cœur ouvert à Dieu : “Seigneur, ce que tu veux, quand tu veux et comme tu veux.” C’est-à-dire le cœur ouvert à la volonté de Dieu. Et Dieu répond toujours. 

Jésus, indissociable de sa Mère
Homélie en la solennité de Sainte Marie Mère de Dieu, le 1er janvier 2015.
La chair du Christ – qui est le pivot de notre salut (Tertullien) – a été tissée dans le sein de Marie. […] Marie est ainsi unie à Jésus parce qu’elle a reçu de lui la connaissance du cœur, la connaissance de la foi, nourrie de l’expérience maternelle et du lien intime avec son Fils. […] C’est pourquoi on ne peut pas comprendre Jésus sans sa Mère.

De même, le Christ et l’Église sont inséparables, parce que l’Église et Marie vont toujours ensemble. […] Notre foi n’est pas une doctrine abstraite ni une philosophie, mais elle est la relation vitale et pleine avec une personne : Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu fait homme, mort et ressuscité pour nous sauver, et vivant au milieu de nous. Où pouvons-nous le rencontrer ? Nous le rencontrons dans l’Église, dans notre Sainte Mère l’Église hiérarchique. […] Sans l’Église, Jésus-Christ finit par se réduire à une idée, à une morale, à un sentiment. Sans l’Église, notre rapport avec le Christ serait à la merci de notre imagination, de nos interprétations, de nos humeurs.