« Nous voulions proposer des camps authentiquement catholiques, pour offrir aux jeunes un chemin exigeant, la sainteté par les sommets », explique le Père Gaspard Craplet, accompagnateur régulier des camps. Pendant une semaine, les jeunes partent en montagne et dorment sous la tente pour mener une vie fondée sur trois piliers : le dépassement physique, la vie fraternelle et l’exigence spirituelle.
Chaque jour est rythmé par des temps de prière, la messe, des offices et un enseignement. « La vie spirituelle soutenue fait parfois peur mais, portée par la vie fraternelle et l’intensité physique des journées, elle devient naturelle. Et surtout, on n’a pas un instant pour s’ennuyer ! » ajoute le Père Craplet.
Un vrai lieu de conversion
Organisés en équipes, les jeunes veillent les uns sur les autres et sont attentifs à adapter leur rythme. Le soir, de bons plats montagnards guérissent miraculeusement toutes les courbatures ! La radicalité de la formule en fait un vrai lieu de conversion : « Peu importe où chacun en est, on a toujours besoin de se convertir. Ces camps sont l’occasion de passer à une foi adulte, ancrée et solide », poursuit le Père Craplet.
Les camps existent aussi bien pour les filles que pour les garçons, et ont aussi lieu l’été. La Société Jean-Marie-Vianney propose aussi des formules mixtes pour les étudiants, notamment cet été : à l’occasion du Jubilé mondial des jeunes, ils traverseront les Alpes avant de se rendre à Rome pour une semaine. Pour ceux que la montagne n’attire pas, il y a aussi des camps foot ou théâtre. Enfin, même les pères de famille ne sont pas délaissés : les prêtres de la SJMV organisent des week-ends pères de famille et des week-ends pères et fils.
Toutes ces formules sont nourries par les sacrements et les enseignements des prêtres, notamment ceux du Père Craplet sur l’amour entre garçon et fille, dont il a fait la compilation dans son livre Libres, pour aimer en vérité (Artège).