Bienheureuse Clémence - France Catholique
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Comment sauver nos clochers ?
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Bienheureuse Clémence

La seule chose qui soit sûre sur Clémence, morte en 1176, est qu’elle rejoignit un jour l’abbaye bénédictine de Trèves.

21 mars

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Trèves en Rhénanie, Allemagne. © cthoe – CC by-sa

Nous avons, à ce jour, trois versions inconciliables pour expliquer la vie de Clémence…

Première version : quand son père lui annonce qu’il lui a trouvé un fiancé, Clémence lui déclare qu’elle ne voit pas les choses ainsi, désirant se consacrer à Dieu. Intelligent et connaissant la détermination de sa fille, Adolphe de Hohenburg consent à ce qu’elle entre dans un monastère près de Trèves. Elle y mène pendant 25 ans une vie de bonté et d’édification pour tous. Son fiancé, Kraft de Spontheim, ne se révolte pas et se fait moine à Sponheim, où il devient abbé et meurt le 5 mai 1174, deux ans avant Clémence.

Deuxième version : Clémence et Kraft se marient. Ils vivent heureux et généreux envers les pauvres, assumant toutes les obligations mondaines de leur rang. Kraft meurt. Devenue veuve, Clémence distribue tous ses biens aux pauvres, entre au couvent à Trèves et y reste jusqu’à sa mort, le 21 mars 1176.

Troisième version : après avoir été mariée au duc de Spontheim qu’elle n’aimait pas, Clémence s’enferme dans l’abbaye de Trèves où elle restera très pieuse jusqu’à sa mort.

La première version est la plus belle, la deuxième est la plus vraisemblable, la troisième est trop triste !

Une quatrième version pourrait être que, mariés, d’un commun accord, ou n’arrivant pas à s’accommoder, ils se retirèrent chacun dans un monastère et Kraft meurt effectivement avant Clémence, qui est donc une veuve moniale.

Étymologie du nom
Féminin de Clément. Du latin clementia, « douceur, bonté ».

Pensée spirituelle
« L’on demande s’il faut aimer ? Cela ne doit pas se demander, on doit le sentir » (Pascal).

Courte prière d’un moine de Trèves au temps de Clémence
« Seigneur, fais que je te cherche, que je te connaisse et que je t’aime » (Eckbert de Schönau).