Le pèlerinage traditionnel de Bretagne Feiz e Breizh, fondé en 2017 avec le soutien du diocèse de Vannes (Morbihan), a accueilli cette année plus de 2000 pèlerins et a été rejoint par de nombreux fidèles pour la messe finale. Celle-ci a été célébrée par Mgr Alain Castet, évêque émérite de Luçon.
Un pèlerinage empreint de culture régionale
Feiz e Breizh cherche à mettre en valeur la culture bretonne en même temps qu’il est un témoignage de l’Église éternelle et universelle. « J’ai trouvé ce pèlerinage incroyable, dans sa capacité à marier la langue et la musique bretonne avec la messe en latin. On se retrouve plongé dans un ensemble de traditions dont on ne ressort pas inchangé », témoigne un jeune pèlerin. En ré-enracinant la foi, ce pèlerinage de Tradition montre comment la culture locale se voit sublimée par les vérités et les dévotions catholiques.
Un retour au Beau
Le sensible est souvent l’escabeau de la grâce pour se hisser à la lucarne de nos âmes. Le défilé de croix, de bannières et d’étendards, flottant au gré du vent et au rythme des cornemuses, ne laisse personne insensible. « La jeunesse, la beauté des oriflammes et la musique bretonne, la piété aussi de l’assistance m’ont profondément marqué », raconte un pèlerin.
Feiz !
Si les chants sont importants, ce pèlerinage est organisé avant tout pour la sanctification des marcheurs : on prie, on souffre et on chante pour son salut et la conversion des pécheurs. Des dizaines de prêtres accompagnaient la colonne, comme le Père Danziec qui témoigne : « Je me retrouve à accompagner des marcheurs, à les écouter, les enseigner, les confesser. Mais au milieu d’eux, je suis aussi pèlerin. À leur côté, je souffre, prie et chante pour la gloire de Dieu et l’expiation de mes péchés.»
Pour aller plus loin :
- LES GAULOIS PARMI NOUS (*)
- LE MINISTERE DE MGR GHIKA EN ROUMANIE (1940 – 1954)
- Le défi du développement des peuples et le pacte de Marrakech - la fuite en avant des Nations Unies
- Liste des ouvriers pastoraux, Evêques, Prêtres, Religieux, Religieuses et Laics tués en 2011 et 2010
- QUAND LES FRÈRES S’IGNORENT