Occultisme, magie… : ce que dit l’Église - France Catholique
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Pâques. La foi des convertis
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Occultisme, magie… : ce que dit l’Église

Le Catéchisme de l’Église catholique aborde précisément la question de la magie et de la divination. Toutes les pratiques sont condamnées sans ambiguïté.
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Ange combattant Satan comme un dragon, vitrail de la basilique Notre-Dame de Genève, Suisse.

Ange combattant Satan comme un dragon, vitrail de la basilique Notre-Dame de Genève, Suisse.

© Fred de Noyelle / Godong

Dieu peut révéler l’avenir à ses prophètes ou à d’autres saints. Cependant l’attitude chrétienne juste consiste à s’en remettre avec confiance entre les mains de la Providence pour ce qui concerne le futur, et à abandonner toute curiosité malsaine à ce propos. L’imprévoyance peut constituer un manque de responsabilité (§ 2115).

Toutes les formes de divination sont à rejeter : recours à Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques supposées à tort « dévoiler » l’avenir (cf. Dt 18, 10 ; Jr 29, 8). La consultation des horoscopes, l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes en même temps qu’un désir de se concilier les puissances cachées. Elles sont en contradiction avec l’honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul (§ 2116).

Toutes les pratiques de magie ou de sorcellerie par lesquelles on prétend domestiquer les puissances occultes pour les mettre à son service et obtenir un pouvoir surnaturel sur le prochain, – fût-ce pour lui procurer la santé –, sont gravement contraires à la vertu de religion. Ces pratiques sont plus condamnables encore quand elles s’accompagnent d’une intention de nuire à autrui ou qu’elles recourent ou non à l’intervention des démons. Le port des amulettes est lui aussi répréhensible. Le spiritisme implique souvent des pratiques divinatoires ou magiques. Aussi l’Église avertit-elle les fidèles de s’en garder. Le recours aux médecines dites traditionnelles ne légitime ni l’invocation des puissances mauvaises, ni l’exploitation de la crédulité d’autrui (§ 2117).