Le témoignage fraternel de Jean-Paul Belmondo - France Catholique
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Funérailles catholiques : un temps de conversion
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Le témoignage fraternel de Jean-Paul Belmondo

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La mort de Jean-Paul Belmondo a bouleversé les Français : chez cet acteur d’une densité humaine peu commune, beaucoup ont pu discerner un beau témoignage d’humanité et de fraternité.

Comme il l’a montré de diverses façons, ce casse-cou intrépide ne craignait pas la mort : en réalité, s’il ne la craignait pas comme écueil physique, croyant atypique mais convaincu, il ne la craignait pas non plus sur le plan spirituel. Il exprimait cette confiance avec un humour et un bon sens salutaires.

S’il a stupéfié les foules en accomplissant lui-même les « cascades » périlleuses de ses films, Belmondo a donné ensuite une grande leçon de courage moral en assumant publiquement les conséquences de graves ennuis de santé, et en continuant à livrer un témoignage fraternel d’espérance.

Au début de sa carrière, et donc de sa vie publique, ce jeune acteur alors âgé de trente ans a incarné le rôle d’un prêtre avec une facilité renversante. Au début des années 60, il y répétait ces mots prononcés vingt ans avant par deux aumôniers apôtres en milieu ouvrier : « La France est devenue un pays de mission »

Jean-Paul Belmondo était un homme de foi et d’espérance, qui disait à ses amis : « Il se passe forcément quelque chose dans l’au-delà, le chemin continue d’une manière ou d’une autre. »

Aujourd’hui, maintenant que Belmondo a quitté ce monde, sa dernière réplique dans le rôle du prêtre Léon Morin sonne avec une justesse pathétique et prophétique : « On se reverra. Pas dans ce monde, mais dans l’autre. » Oui, beaucoup de gens, en France et ailleurs, seront heureux de revoir cet ami, pour bénéficier encore de sa fraternité.