Visite du pape François en Roumanie du 31 mai au 2 juin 2019 - France Catholique
Edit Template
Marie dans le plan de Dieu
Edit Template

Visite du pape François en Roumanie du 31 mai au 2 juin 2019

« Cheminons ensemble »
Copier le lien
capture_d_ecran_2019-05-29_a_16.24.20.jpg

Le pape François fera sa première visite apostolique en Roumanie, du 31 mai eu 2 juin 2019, sur le thème « Cheminons ensemble ». Cette visite se déroule 20 ans après celle de Jean-Paul II, qui avait été le premier pape à poser le pied en Roumanie.

La visite du pape est avant tout pastorale : le Saint-Père vient visiter l’Église gréco-catholique roumaine, « confirmer [les fidèles] dans leur foi » et « appeler à l’unité ». Il béatifiera sept évêques gréco-catholiques martyrs sous le communisme. Il vient également rencontrer l’Église orthodoxe roumaine.

Programme du pèlerinage

Vendredi 31 mai 2019. Journée consacrée aux autorités et à l’Église orthodoxe

ROME-BUCAREST

8h10 Départ en avion de l’aéroport de Rome – Fiumicino pour Bucarest
11h30 Arrivée à l’aéroport international Henri Coanda-Otopeni à Bucarest
Accueil officiel à l’aéroport
12h05 Cérémonie de bienvenue à l’entrée du palais présidentiel Cotroceni
12h20 Visite de courtoisie au président de la Roumanie au palais présidentiel Cotroceni
12h50 Rencontre avec le Premier ministre dans la salle Unirii au palais présidentiel Cotroceni
13h Rencontre avec les autorités, la société civile et le corps diplomatique au palais Cotroceni
15h45 Rencontre privée avec le Patriarche au palais patriarcal
16h15 Rencontre avec le Synode permanent de l’Église orthodoxe roumaine au palais patriarcal
17h Prière du Notre-Père dans la nouvelle cathédrale orthodoxe
18h10 Messe dans la cathédrale catholique Saint-Joseph
Samedi 1 juin 2019. Rencontre mariale avec les jeunes et les familles.

BUCAREST-BACAU-SUMULEU-CIUC-IASI-BUCAREST

9h30 Départ en avion pour Bacau
10h10 Arrivée à l’aéroport de Bacau et transfert en hélicoptère à la base aérienne de la Brigade de montagne Miercurea-Ciuc
11h30 Messe au sanctuaire de Sumuleu-Ciuc
16h10 Transfert du Saint-Père en hélicoptère à l’aéroport de Iaşi
17h25 Visite à la Cathédrale de Iaşi
17h45 Rencontre mariale avec les jeunes et leurs familles sur l’esplanade du palais de la Culture de Iaşi
19h Départ en avion pour Bucarest
20h Arrivée à l’aéroport Henri Coanda-Otopeni de Bucarest

Dimanche 2 juin 2019

BUCAREST-SIBIU-BLAJ-SIBIU-ROME

9h Départ en avion pour Sibiu
9h40 Arrivée à l’aéroport de Sibiu et transfert en hélicoptère à Blaj
11h Divine Liturgie avec la béatification des sept évêques grec-catholiques martyrs sur le Champ de la Liberté à Blaj
12h Regina Coeli
13h25 Déjeuner avec la Suite papale
15h45 Rencontre avec la communauté Rom de Blaj
16h35 Transfert du Saint-Père en hélicoptère à l’aéroport de Sibiu
17h20 Cérémonie de congé
17h30 Départ de l’avion papal pour Rome – Ciampino

La Roumanie, un pays chrétien

Un pays d’union des civilisations

La Roumanie, État d’Europe du Sud-Est fort d’environ 20 millions d’habitants, a fêté en 2018 le centenaire de la création de la « Grande Roumanie ». Membre de l’Union Européenne depuis 2007, le pays en a pris la présidence tournante le 1er janvier.

La Roumanie est un pays d’union des civilisations, des cultures romaines et byzantines depuis l’Antiquité.

» Ce pays […] est devenu au cours des siècles un pont entre le monde latin et orthodoxe, ainsi qu’entre la civilisation hellénique et les peuples slaves. »

Jean-Paul II, lors de sa visite en Roumanie en octobre 2000.

Une Église qui renaît

La tradition chrétienne est forte en Roumanie : 98,5% des Roumains se déclarent chrétiens. Parmi eux, plus de 80% sont de confession orthodoxe et 5% sont catholiques. Ces derniers se partagent entre l’Église roumaine latine et l’Église gréco-catholique roumaine de rite byzantin (1% de la population).

L’Église gréco-catholique a été complètement interdite et persécutée sous les 40 ans de régime communiste entre 1949 et 1989. L’État voulait unifier ainsi la vie religieuse sous l’Église orthodoxe, pour pouvoir la contrôler. Le grief essentiel qui motivait les menaces et exécutions des évêques et des prêtres gréco-catholiques était leur lien avec le Pape, signe de leur liberté spirituelle.

Cette Église renaît de ses cendres depuis 20 ans. La communauté est passée de 1 million et demi de fidèles (en 1948) à 300 000 fidèles actuellement, pour 8 évêques. Sa Béatitude Lucian Muresan, archevêque majeur de l’Église, a été créé cardinal en février 2012 et siège à Blaj.

Les vocations sont cependant nombreuses, et l’Église est très dynamique dans le pays, avec notamment des écoles de qualité (Cluj, Napoca, Bucarest ou Oradea) et des orphelinats, tenus par des religieux. La majeure partie de la communauté gréco-catholique se concentre en Transylvanie.

Le défi de l’œcuménisme

Les relations entre catholiques et orthodoxes s’améliorent progressivement et la majorité de la population roumaine s’affirme favorable à un dialogue œcuménique plus affirmé. La visite du pape Jean-Paul II en octobre 2000 a représenté un pas de plus vers l’unité des Églises. L’histoire tragique du pays au XXe siècle vient néanmoins alimenter encore beaucoup de ressentiments et de divisions entre les Églises, et l’attitude du gouvernement reste très favorable aux orthodoxes. La communauté gréco-catholique doit de plus faire face au vieillissement de sa communauté et à l’émigration des jeunes.

Dans ce contexte, l’Église catholique roumaine attend de la visite du pape qu’elle revitalise la vie pastorale et qu’elle montre qu’il est possible d’être roumain ET catholique.

Les 7 évêques martyrs sous le régime communiste

Lors de sa visite, le pape François béatifiera sept évêques martyrs, tués en haine de la foi en Roumanie communiste entre 1950 et 1970.

Retrouvez notre article sur le sujet ici.

Suivez l’événement avec l’Œuvre d’Orient

L’Œuvre d’Orient soutient chaque année à hauteur de 650 000 € les actions des communautés gréco-catholiques en Roumanie, dans les domaines de l’éducation, de la santé, du soutien aux communautés et de façon conséquente dans le domaine du patrimoine, avec la restauration ou construction d’églises catholiques, notamment les iconostases.

Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient, accompagnera le pape lors de sa visite. Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Armelle Milcent, au 06.62.41.43.04 (sur place également), demander notre dossier de presse et suivre nos réseaux sociaux tout au long du week-end.

Des émissions spéciales sur KTO, en partenariat avec l’Œuvre d’Orient, sont diffusées sur le voyage. Retrouvez le reportage spécial et l’interview du père Cristian Crisan ici : Roumanie, l’Église gréco-catholique martyre. KTO suivra le déroulement de l’événement durant l’ensemble de la visite.

L’émission Chrétiens orientaux du jeudi 30 mai à 9h30, sur France 2, sera consacrée au martyre de l’Église gréco-catholique roumaine.