C’est une triste journée pour Selma, déplacée syrienne qui a assisté aujourd’hui au départ de son fils aîné pour le Liban. Elle, et tant d’autres, déplacés et réfugiés syriens, ne veulent pas rentrer dans leurs foyers qu’ils avaient dû quitter précipitamment.
En 2011, lorsque les terroristes se sont abattus sur les maisons des chrétiens à Idlib, la famille de Salma s’est enfuie. Depuis, la famille habite chez Johaina, la mère de Selma, dans la Vallée des chrétiens dans l’ouest du pays. Lorsque le mari de Selma est mort il y a trois ans dans un accident de voiture, la famille s’est retrouvée du jour au lendemain sans soutien et sans économie. Le fils, qui avait 16 ans à l’époque, a alors assuré seul la subsistance de sa famille.
Pour aller plus loin :
- SYRIE : ENTRE CONFLITS ARMES ET DIALOGUE INTERNE
- Liste des ouvriers pastoraux, Evêques, Prêtres, Religieux, Religieuses et Laics tués en 2011 et 2010
- Le chemin de Damas de 33 catholiques d'Europe
- Le Patriarche, les catacombes et la révolution
- Le défi du développement des peuples et le pacte de Marrakech - la fuite en avant des Nations Unies