Le très politisé Syndicat de la magistrature a été condamné le 31 janvier par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir réalisé dans ses locaux un « Mur des cons » qui avait fait scandale en 2013.
Révélé alors par un journaliste de FR3 qui l’avait découvert par hasard, ce grand panneau affichait les photos et les noms de personnalités de la société civile et du monde politique ou médiatique qui avaient le malheur de déplaire aux juges de cette organisation syndicale.
Parmi les gens ainsi cloués à ce pilori politico-syndical figurait notamment le général Schmitt, en qualité de père d’une jeune fille qui avait été assassinée dans le RER par un agresseur récidiviste.
Les brillants auteurs de cette mise au pilori lui reprochaient d’avoir tenu des propos publics qui ne correspondaient pas à leur conception particulière de la vie en société. « C’est la mémoire de ma fille qu’on insulte », a considéré ce père, dénonçant ici un mélange de « mépris » et de « sectarisme ».
La Justice vient d’obtenir pour lui une réparation, en considérant que cette initiative du « Mur des cons » est « inconcevable de la part de magistrats, compte tenu de la mission et du rôle particuliers de l’autorité judiciaire dans une société démocratique ».
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2019/01/31/01016-20190131ARTFIG00192-le-tribunal-de-paris-condamne-le-mur-des-cons.php