Serge Plenier est décédé le 15 décembre d’une rupture d’une artère pulmonaire. Il souffrait d’un cancer de la gorge depuis deux ans. Ses obsèques devraient avoir lieu ce jeudi (à Saint-Eustache j’imagine). Sa sœur Colette, venue en catastrophe de Suisse, tente d’organiser cela, avec l’aide de sa vieille mère avec laquelle Serge vivait.
Né le 9 septembre 1957, il avait de multiples talents et fréquentait autant de milieux.
Chanteur lyrique, il connaissait par cœur tout le répertoire d’Offenbach, qu’il interprétait lors de tournées provinciales ou à Paris par exemple au théâtre de la rue des Haies dans le XXe arrondissement. Il avait du coffre et n’avait certes besoin d’aucun micro pour entonner « Le veau d’or est toujours debout ! » de Gounod.
Historien, on lui doit notamment une belle Histoire de la langue bretonne des origines à nos jours (éditions Ouest-France)
— – Depuis le décès de Jacques Jira, un des fondateurs de l’agence ACIP, dont il avait prononcé l’éloge funèbre, Serge en assurait la rédaction en chef. Il avait également été rédacteur en Chef de la revue du Centre de Formation des Elus Locaux et rédacteur au « XXème siècle fédéraliste ». Il était membre du comité directeur de « La Fédération ». Monarchiste hors les murs, Il avait un vrai talent de journaliste et en vingt ans de collaboration il n’y pas eu entre nous plus d’une dizaine de vraies engueulades qui se sont toutes terminées en buvant une bière. Mais sa véritable vocation était le chant, la poésie anglaise et l’enseignement de la langue bretonne qu’il a longtemps professé à la paroisse bretonne de Paris. Cordialement Joël Broquet
— – Bonsoir Frédéric , Je viens de découvrir l’annonce de la mort de votre cher ami Serge Plenier dont vous m’aviez toujours vanté et les qualités et les nombreux talents. Votre article est un bel hommage que vous lui rendez. J’appréciais toujours la pertinence de ses éditos de l’ACIP. J’imagine combien cette mort vous affecte. Avec mes amitiés. Philippe Montillet
Je suis sous le choc de cette disparition brutale. Passionné et engagé, Serge Plenier a accompagné l’histoire de notre journal. Je vous prie de transmettre nos sincères condoléances aux siens, même si je découvre en lisant sa bio sous votre plume qu’il s’était voué entièrement à son métier et n’avait pas fondé de famille. J’ose espérer qu’entre le changement de propriétaire de votre agence et la mort de votre rédacteur en chef, vous arriverez à maintenir le cap … comme le Breton par mauvais temps qu’était M. Plenier. Mes amitiés. Très bonnes fêtes, et très bon Noël. Philippe Royer (Les Affiches de Haute-Saône)
C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends le décès de Serge Plénier. Il était l’homme de toutes les fidélités. La monarchie et la Bretagne sont en deuil et ses chroniques, toujours bien troussées, nous manqueront. Kenavo Serge! Bien sincèrement. Patrice Vermeulen
Merci d’avoir relayé cette triste nouvelle. Je n’avais pas vu Serge depuis très longtemps. Mais je garde de lui le souvenir d’un militant fidèle, pugnace, cultivé, spirituel et bon vivant. Prière de la Fin : « …Seigneur endormez-moi dans votre paix certaine, Entre les bras de l’Espérance et de l’Amour. Ce vieux coeur de soldat n’a point connu la haine Et pour vos seuls vrais biens a battu sans retour… » Jean de Launoy
« Le breton doit redevenir une langue d’échanges et de sociabilité »Car sa deuxième casquette (et dans la vie de tous les jours, il en portait de fort belles, de marin breton ou de Sherlock Holmes…) était professeur de breton à la Mission bretonne du 22 Rue Delambre, 75014 Paris Il était responsable des plus hauts niveaux de breton et une de ses fiertés avait été d’avoir été le professeur de la chanteuse Nolwenn Leroy pour laquelle il avait une grande admiration. Il avait également enseigné la culture bretonne à Science-Po Paris dans le cadre de l’association pour les activités autour de l’histoire (A.P.A.H.S.). Son activité professionnelle régulière était d’être un journaliste précis dont les éditoriaux toujours bien balancés faisaient les délices de toute une presse hebdomadaire de province abonnée à l’Agence ACIP dont il était le rédacteur-en-chef depuis des dizaines d’années. Pour cette même agence, il donnait chaque année des contes de Noël et, chaque été, des énigmes policières qui étaient très appréciées. Serge était également un croyant solide, un catholique endurant. Je l’ai souvent vu servir la messe à Saint-Eustache. J’ai l’impression qu’il a fait cela chaque dimanche quasiment sans interruption de sa toute petite enfance jusqu’à ses tout derniers jours. Il était une figure imposante de la magnifique église du quartier des Halles, maniant l’encensoir avec majesté, ayant subi, sans jamais manifester le moindre agacement, toutes les innovations liturgiques, jusqu’à partager ses nobles fonctions avec des petites-filles sans paraître ridicule, bien au contraire. Serge ne s’était jamais marié, ce n’était pourtant pas faute d’aimer la compagnie féminine, mais son originalité, son incapacité à entrer dans un moule professionnel précis, les incertitudes sur sa capacité à gagner sa vie, ont probablement effrayé les partis qu’il avait parfois entrevus. Alors que finalement il aura bien mené sa barque toute sa vie sans jamais, certes, être fonctionnaire, ni vraiment salarié même si ses talents l’avaient fait pressentir un temps pour diriger une télévision bretonne que TF1 mettait en place… Sans doute fut-il victime de sa modestie et d’une paradoxale timidité. Serge était encore, autre paradoxe de bretonnant militant, un amoureux de la Normandie où il avait une petite maison de famille où il aimait se rendre en voiture dès le printemps, souvent avec sa mère. Serge enfin était un militant royaliste, par toutes ses fibres culturelles et affectives, par toute sa science politique, fidèle à la Maison de France, mais sans appartenir à aucune chapelle et sans jamais aucun sectarisme. Il a enduré la maladie avec stoïcisme et presque détachement. Il a voulu continuer à remplir fidèlement les obligations professionnelles qui étaient encore possibles pour lui malgré la perte de sa voix, jusqu’au tout dernier jour. La belle personne qu’était Serge et que nous perdons aujourd’hui ! Un compagnon impressionnant par sa corpulence et sa grosse voix, par ses beaux yeux bleus et sa forte moustache… par la diversité et la profondeur de ses talents, par ses convictions et pourtant si discret, si cloisonné dans ses relations au point qu’on ne sait trop à qui il faudrait demander un résumé de sa vie. C’est pourquoi, j’ai rédigé ces quelques lignes ce soir, pour vous avertir, car je le fréquentais depuis quarante ans, mais sans le connaître vraiment à mon grand regret et ma grande tristesse aujourd’hui. D’autres vous diront sans doute mieux que moi à quel point il était attachant et aimé partout. Frédéric Aimard Dernière minute : Comme prévu, les obsèques de Serge auront lieu jeudi 19 décembre à 11 heures en l’église Saint-Eustache (1er arrondissement de Paris). ll sera inhumé auprès de son père au cimetière parisien de Bagneux à 13 h. Un pot de l’amitié aura lieu au café en face du cimetière ensuite.
— – Depuis le décès de Jacques Jira, un des fondateurs de l’agence ACIP, dont il avait prononcé l’éloge funèbre, Serge en assurait la rédaction en chef. Il avait également été rédacteur en Chef de la revue du Centre de Formation des Elus Locaux et rédacteur au « XXème siècle fédéraliste ». Il était membre du comité directeur de « La Fédération ». Monarchiste hors les murs, Il avait un vrai talent de journaliste et en vingt ans de collaboration il n’y pas eu entre nous plus d’une dizaine de vraies engueulades qui se sont toutes terminées en buvant une bière. Mais sa véritable vocation était le chant, la poésie anglaise et l’enseignement de la langue bretonne qu’il a longtemps professé à la paroisse bretonne de Paris. Cordialement Joël Broquet
— – Bonsoir Frédéric , Je viens de découvrir l’annonce de la mort de votre cher ami Serge Plenier dont vous m’aviez toujours vanté et les qualités et les nombreux talents. Votre article est un bel hommage que vous lui rendez. J’appréciais toujours la pertinence de ses éditos de l’ACIP. J’imagine combien cette mort vous affecte. Avec mes amitiés. Philippe Montillet
Je suis sous le choc de cette disparition brutale. Passionné et engagé, Serge Plenier a accompagné l’histoire de notre journal. Je vous prie de transmettre nos sincères condoléances aux siens, même si je découvre en lisant sa bio sous votre plume qu’il s’était voué entièrement à son métier et n’avait pas fondé de famille. J’ose espérer qu’entre le changement de propriétaire de votre agence et la mort de votre rédacteur en chef, vous arriverez à maintenir le cap … comme le Breton par mauvais temps qu’était M. Plenier. Mes amitiés. Très bonnes fêtes, et très bon Noël. Philippe Royer (Les Affiches de Haute-Saône)
C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends le décès de Serge Plénier. Il était l’homme de toutes les fidélités. La monarchie et la Bretagne sont en deuil et ses chroniques, toujours bien troussées, nous manqueront. Kenavo Serge! Bien sincèrement. Patrice Vermeulen
Merci d’avoir relayé cette triste nouvelle. Je n’avais pas vu Serge depuis très longtemps. Mais je garde de lui le souvenir d’un militant fidèle, pugnace, cultivé, spirituel et bon vivant. Prière de la Fin : « …Seigneur endormez-moi dans votre paix certaine, Entre les bras de l’Espérance et de l’Amour. Ce vieux coeur de soldat n’a point connu la haine Et pour vos seuls vrais biens a battu sans retour… » Jean de Launoy
Pour aller plus loin :
- Liste des ouvriers pastoraux, Evêques, Prêtres, Religieux, Religieuses et Laics tués en 2011 et 2010
- Vladimir Ghika : le contexte politique avant la guerre de 1914-1918
- Bernanos au Vatican
- Le défi du développement des peuples et le pacte de Marrakech - la fuite en avant des Nations Unies
- Macron et le Pape avec Bernanos et Saint Martin