Les Français forment-ils toujours un « vrai peuple » ? - France Catholique
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Les Français forment-ils toujours un « vrai peuple » ?

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La France est-elle encore aujourd’hui habitée par un « vrai peuple » ? Ce mot, d’une importance capitale entre les lignes de l’histoire de France, éclaire-t-il encore une réalité positive ? Les Français ont-ils une conscience précise de « ce » qu’ils sont ? Aiment-ils le sol sur lequel ils se déploient ? Aiment-ils aussi bien leurs riches que leurs pauvres et les autres ? Exigent-ils de tous leurs concitoyens qu’ils tiennent compte en premier lieu des « intérêts » de leur patrie ? Et même respectent-ils ce mot quand le malheur survient ? Se regardent-ils, les uns et les autres, comme en effet des « compatriotes » ?
Raisonnent-ils en tenant compte de leur histoire ?

Soutiennent-ils ceux de leurs voisins qui ne parviennent plus à suivre la « cadence » de leur évolution en tant que « peuple » ?

Résistent-ils aux injonctions secrètes d’intellectuels au QI hypertrophié que leur célébrité artificielle soumise aux modes dites universelles mais provenant de l’étranger rend particulièrement dangereux ?

Acceptent-ils l’arrivée massive de « migrants » aux origines fort diverses mais pour la plupart adeptes d’une religion et d’une culture pour l’essentiel étrangères aux nôtres ?

Comprennent-ils qu’ils soient devenus plus que méfiants envers une assimilation citoyenne pourtant plus que nécessaire, alors qu’ils forment à travers le pays des citadelles où les lois de la France n’ont plus cours ?
S’interrogent-ils sur les raisons que peuvent alléguer nos dirigeants et gouvernants, nos médias, quand ils nous assènent qu’il est impossible d’aller contre le « mouvement » général ; quand ils déposent dans le ventre de l’Europe les « subsidiarités » les plus nécessaires à notre survie de nation et de peuple, ne nous laissant que des impossibilités, des impasses, des miettes, avec en prime le devoir d’accepter tous les œufs pondus par Bruxelles ?
En me réveillant ce matin cette suite tragique de questions obsédantes m’a éclaboussé le cœur autant que l’esprit : sachant que les nations et donc les peuples sont mortels, et donc notre France, sommes-nous donc réellement catapultés vers de nouvelles tombes sismiques par un ouragan de type « maelström », mot venu de Norvège évoquant un tourbillon nous entrainant irrésistiblement sur son passage au sein des plus profonds malheurs ? Faut-il dès lors agir contre cette fatalité ? Se contenter de dire que nous ne pouvons rien contre l’inévitable, réduits à contempler sur le bas-côté de nos défaites le désastre que nous ne cessons pourtant d’entrevoir depus déjà au moins cinquante ans ?

Un peuple qui perd sa langue n’est-il pas un peuple en train de s’effacer ? Un peuple qui perd sa culture au profit d’une autre n’est-il pas en train de se dissoudre, tel une pincée de sucre, en laissant la place libre à ce qui lui est étranger ?

Un peuple oublieux de son histoire ne sombre-t-il pas en un désespoir si puissant qu’il lui semblera ne plus devoir hésiter à se jeter au bas d’une haute falaise ?

Ainsi, croire en la France en tant que peuple alors que celui-ci n’aime plus que les chansons étatsuniennes, socle de son inculture, mais plus ses poètes et ses peintres, plus ses compositeurs, plus son histoire, hormis une très faible minorité, est-ce encore possible, raisonnable ? Alors que par quatre ou cinq millions des étrangers se refusent à oublier d’où ils viennent comme à se reconnaître dans ce pays qui leur donne asile, travail et nourriture, qui tente de les instruire quoique ce soit parfois d’une façon stupide ?

Un peuple, qui sans hésitation laisse une vile valetaille possédée par l’idolâtrie du « Sexe » enseigner sa progéniture, peut-il encore prétendre être une « lumière » pour le monde comme il le fut en son passé ?

Je me refuse à un tel pessimisme : notre histoire enseigne qu’il y eut en elle des périodes où l’on pouvait craindre la disparition de la France. Mais il est vrai également que les élites autoproclamées qui nous gouvernent « à la hollandaise » métamorphosent sans vergogne ce troupeau d’aveugles et de sourds en une peuplade de dévergondés assujettis au pire, c’est-à-dire aux idoles souvent les plus infâmes.

Reste un dernier espoir : que les Français retrouvent la voie du juste amour, de la vérité éternelle, de la beauté issue des paroles divines.