En ce début d’année 2017, des citoyens sourcilleux se sont émus de l’orthographe d’un message de vœux de l’Elysée, ainsi libellé sur le compte Twitter du 7ème Président de la Vème République : « C’est vous qui auraient le dernier mot. Je compte sur vous », a écrit le scribe de M. Hollande…
Il est vrai que dans un stage de formation de professeurs de collège de l’Education Nationale, le problème de la difficulté des accords français a été récemment résolu par une devise mémorable: « en langue, tout est négociable » (sic)…
Dorénavant, conclut une enseignante médusée, « Si l’élève a fait une faute, mais qu’il est capable de justifier son choix, même de façon totalement erronée, alors nous devons considérer qu’il a raison.. »
A la lecture de ce dernier message élyséen de François Hollande, et de cette consigne des grands manitous de la pédagogie officielle de l’Education nationale revue et corrigée – si l’on peut dire – par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’ignorance suffisante, une chose est sûre : le président sortant et son équipe gouvernementale peuvent en effet compter sur nous. Compter sur nous, oui, pour les désavouer, et pour nous efforcer de contrecarrer dès que possible leur politique désastreuse de démolition – pardon, de « déconstruction » – du patrimoine culturel et intellectuel de notre pays.