Depuis la publication prématurée et calamiteuse de son livre de confidences malencontreuses trop bien intitulé « Un président ne devrait pas dire ça », François Hollande voit sa « descente aux enfers » médiatiques s’accélérer dangereusement, avec un « baromètre » de sondages d’opinion descendus jusqu’à 4 % d’adhésions restantes.
Pour sauver sa propre peau dans ce naufrage politique, son Premier ministre Manuel Valls a fini par lui apporter l’équivalent d’un désaveu public, avec le mot très dur de « honte » prononcé devant témoins lors d’un déplacement officiel. L’atmosphère du gouvernement est devenue comparable à celle d’un Radeau de la Méduse, où la survie des uns et des autres devient de plus en plus problématique. Les derniers compagnons s’esquivent ou grondent dans les coulisses. On croirait presque qu’on a décidé à l’Elysée de jouer un « remake » pathétique de la pièce la plus grinçante de Ionesco, « Le Roi se meurt »…
De l’avis de la plupart des citoyens… médusés d’un tel spectacle, un président démocratiquement élu ne devrait pas finir son mandat comme ça. Mais après cela, qui redressera la barre du vaisseau France ?
