Le gouvernement a décidé un plan d’urgence pour faire face à la colère de la police : il a débloqué 250 millions d’euros pour rénover les locaux vétustes et acheter du matériel plus adapté, et il a proposé au Parlement que les procédures d’enquête soient rendues anonymes pour protéger les policiers. Autre mesure de protection, la pénalisation des outrages à agents de la force publique sera alignée sur celle des outrages à magistrat, ce qui doublera les sanctions actuelles.
L’effort budgétaire consenti permettra l’achat de 8000 casques à visière anti-balles, de 21700 gilets pare-balles résistant à des tirs de kalachnikovs et de nouvelles armes automatiques. En outre, à la suite des attaques au cocktail Molotov, chaque patrouille de police aura à son bord un extincteur, une couverture anti-feu et une trousse d’urgence…
Enfin, point capital, on annonce aux policiers la « mise en place d’une méthode d’information partagée » sur la réponse pénale, consistant à indiquer les effets judiciaires des interpellations effectuées…