Le « Brexit » de la Perfide Albion a provoqué une onde de choc considérable sur les rives du continent européen. Depuis le résultat du referendum britannique en faveur d’un départ plus ou moins résolu de la Grande-Bretagne vers le grand large, les responsables politiques de l’Europe de Bruxelles adoptent les uns après les autres, soit des attitudes hésitantes, soit un ton conciliant qui incline dans le sens de réformes, d’une démocratisation et d’une plus grande transparence de la grande machine.
Tout se passe comme si, en haut lieu, on voulait éviter le départ d’autres pays comme le Danemark, les Pays-Bas ou certains pays d’Europe de l’Est, sans compter la situation difficile de la Grèce, dont les finances sous le pavillon européen ont connu ces dernières années des hauts et des bas, mais en réalité plutôt des bas. Avec un contexte boursier incertain, que donnera le flottement actuel ? Certains commentateurs veulent voir d’ores-et-déjà dans le « Brexit » un « choc économique mineur, mais un choc politique majeur »…