Du fait des grèves de blocage qui menacent de paralyser ses centres nerveux énergétiques – les centres de distribution de carburant et bientôt peut-être l’électricité – la France se trouve menacée de panne sèche par des groupes syndicaux politisés à la fois manipulés et soutenus par une coalition d’extrême-gauche.
Aujourd’hui, même si la loi El-Khomri sur le travail souffre d’un manque de pédagogie et donc d’une certaine confusion, le bras de fer engagé par les grévistes jusqu’auboutistes contre le gouvernement tourne à la fuite en avant : mais en misant sur l’agitation violente, et en allant jusqu’à cautionner des agressions meurtrières contre la police, les groupes extrémistes qui bloquent la vie quotidienne des Français et compromettent un peu plus l’avenir commun risquent de se couper rapidement de la majorité de la population.
Quand elle mise sur l’insécurité physique et matérielle, la carte de l’illégalité ne peut guère séduire. Quant au gouvernement, même si sa popularité s’est déjà effritée, il peut encore gagner cette partie en jouant la carte de la fermeté. En général, on ne perd rien à se faire respecter.