24 septembre – Cela fait longtemps, en réalité, que se déroule sous nos yeux une sorte d’invasion que les bonnes âmes qualifient de « chance pour l’Europe » ou de « chance pour la France » : dans certains cas la chose est sûre, dans d’autres elle peut aller jusqu’à la tragédie. Pour les économistes, qui croient que l’essentiel réside dans leur discipline, ces arrivées massives permettent de remplacer par ces nouveaux venus ceux dont la place reste vacante du fait de la faiblesse du taux de reproduction des femmes appartenant depuis longteps au peuple de France : ils ne pensent qu’aux futurs emplois qui sans eux ne seraient jamais attribués.
Pour les sociologues, tout va bien, les voilà satisfaits d’enfin trouver une occupation qu entre dans leurs cordes. Pour les politiciens de gauche, l’occasion de montrer combien ils sont généreux est vraiment des plus précieuse : avec l’argent de tout le peuple ils vont relever la France, sauf à penser que ce relèvement correspond à un changement radical : du moins si l’on tient compte du temps qui passe à grand allant et vous fabrique en quelques décennies un peuple issu d’une tout autre histoire et d’une tout autre culture que les françaises. Certains s’en réjouissent, moi pas : il est vrai que je n’appartient pas au camp des « bonnes âmes » qui pullulent dans les rangs des francs-maçons, des socialistes, des anciens communistes, des philosophes à la BHL etc..
Tout cela fait plus que m’intimider : me fait peur, non pour moi, ma vieille carcasse finira plus tôt qu’on ne l’imagine, mais pour mes enfants et encore davantage pour mes petits-enfants, actuellement une douzaine. Les « terroristes dormants » que le Daech nous envoie ces derniers temps, par tombereaux entiers, trains et autres camions, sans avoir oublié de le faire dès que fut mis en place son Califat, ne font pas partis de ceux qui j’imagine excellents remplaçants dans la société de notre pauvre France.
Tout cela d’autant plus que nos gouvernants actuels sont à la fois sourds, muets et aveugles. Jy ajoute le qualificatif dévastateur de « complices » d’une guerre qui ne fait que commencer dans la discrétion, malgré le bruit fait par les quelques attentats déjà subis. « Gros mot », pourront penser les compassionnels : mais je ne regarde pas que les minutes qui se faufilent entre nos doigts de pieds, je lève la tête vers les années 25, 30 et même 50 de ce siècle encore jeune. Des démographes assermentés certifient que tout ira bien, que a population d’ici va rester stable, et que les changements entrevus ne seront que de surface… Mais lorsque je consulte les avis des démographes libres de leurs propos, j’entends une tout autre musique. Un jeune qui entre aujourd’hui fera « souche » et ses enfants seront à la barre dans trente ou quarante ans… Et c’est ainsi, comme le faisait savoir le cher Alexandre Vialatte, qu’« Allah est grand »
Il me faut être plus clair et pour cela jeter sur le papier quelques éléments à comprendre. Souvent l’on entend dire que le Dieu des chrétiens et celui des musulmans sont un même et unique Dieu : ce qui est faux, ardemment faux, et il convient d’urgence de le faire savoir aux fidèles de Jésus, le Christ comme à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire des religions… sans oublier tous ceux qui croient en un destin tout autre pour la France : non celui d’une nation « dhimmisée », sujette donc des fantaisies d’une majorité à venir – dans moins de trente ans apparemment -, mais celui d’une vraie et forte et fidèle Fille aînée de l’Eglise catholique. Ainsi soit-il !
Il convient d’examiner si ce qui est trop souvent affirmé est exact. Je commence par la parole de l’islam. Allah, reconnu par l’islam comme « Unique », c’est-à-dire « solitaire » en son infini, est aux antipodes du Dieu Trinitaire ; il est également qualifié de transcendant – de même que le Dieu chrétien –, soit infiniment au-dessus de toute créature ; de lui, on ajoute qu’il est Justice absolue, et donc le maître de toute loi ; miséricordieux, donc pardonneur, mais en pratique il ne l’est que seulement pour les musulmans ; il est également présenté comme aimant ses fidèles : ce qui ne l’empêche pas de ne cesser jamais de préciser qu’il est aussi punisseur… Il est jaloux et refuse que l’on aille vers un autre dieu… retournement assimilé à un crime.
Allah prescrit à tout croyant de réciter un certain nombre de prières, cinq par jour, en s’abaissant jusqu’au sol et en s’orientant vers la Mecque : elles rythment la journée de chacun. Les fidèles se doivent d’aimer les autres fidèles mais ne sont en rien tenu d’aimer les étrangers à la foi de l’islam : il a même le droit de s’imposer à eux, de leur prendre ce dont ils ont besoin et qui leur manque, de saisir leurs biens (l’exemple d’un jugement ayant approuvé une telle attitude jugée convenable en Orient a fait récemment sensation en Occident…) ; d’exiger d’eux ce qui ne saurait l’être aux frères dans la foi. L’esclavage est ainsi justifié : si bien qu’il a commencé à être pratiqué à grande échelle dès le VIIe siècle pour ne jamais s’interrompre : l’Arabie saoudite la interdit en 1988 (?) mais en sous-main cette horreur ne s’est pas interrompue. De nos jours, l’esclavage est tombé notamment et directement sur les ouvriers qui construisent les nouvelle cités des « Emirats » comme des « Arabies »…
Un incroyant, soumis à payer une taxe relativement élevée, devra toujours s’abaisser devant les fidèles d’Allah car il est dans l’obligation de les respecter et de leur obéir. Tout cela dans les régions où les croyants sont en majorité ; ailleurs, le croyant tâche de passer plus ou moins inaperçu afin de n’être pas persécuté, aussi de former de grands groupes afin d’être plus en sécurité comme en autarcie : en attendant de devenir majoritaire. (Il faut cependant préciser que tous les musulmans n’approuvent pas ce communautarisme étouffant… ils le supportent parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement.)
Le Coran favorise les hommes et tient les femmes comme devant être totalement soumises à leur mari : elles ne sont pas autonomes, ils les tiennent en tutelle. Beaucoup aiment leur(s) femmes, mais ils n’hésitent pas à les battre, ce que l’islam recommande souvent. L’homme a le droit d’en épouser jusqu’à quatre, sans pour autant que ce nombre soit réellement limitatif. Il a le droit de répudier sans pouvoir l’être lui-même, sauf en cas de conduite absolument mauvaise ou même perverse.
D’autres caractéristiques de l’islam pourraient être évoquées, mais il me semble avoir été déjà trop long.
Que dire, par rapport à l’islam, du Dieu des chrétiens ? Correspond-il à ce qui caractérise Allah ? Comme lui, il est transcendant et infini, mais sa nature est reconnue essentiellement comme étant « Amour », c’est-à-dire tout donné à ceux qu’il aime, ne retenant rien pour lui-même. Il est celui qui ne veut pas la mort du pécheur, mais au contraire il le désire vivant, pardonné, sauvé ! Sa toute puissance s’inscrit en cette nature. Si un être humain se met à le détester, à le nier, à le combattre, devenu donc son ennemi, l’opposant radical de cet amour universel, alors il ne relève naturellement plus que de la Justice divine : le chrétien fidèle dépend d’abord de son amour. Mais la Justice de ce Dieu est très éloigné de celle dont Allah trace les lignes selon ce qu’en pense Mahomet…
Le Dieu de Jésus, le Christ, est trinitaire, c’est-à-dire « Père, Verbe-Fils unique et Esprit-Saint » : les Trois sont de nature personnelle, avec chacun leurs prérogatives, intimement et infiniment unies en cet Amour : l’Amour paternel et l’Amour filial unis en leur commun Esprit-Saint. C’est seulement ainsi que la puissance créatrice infinie de Dieu peut se concevoir, de même que chez les êtres humains leur perpétuation ne s’accomplit qu’au sein des différences ontologiques entre l’homme et la femme.
Une différence essentielle entre le chrétien et le musulman concerne le salut de chacun : chez les deux, avec de fortes nuances, est affirmée la séparation entre l’humanité et son Créateur, soit le péché d’origine. Mais le musulman se révèle d’une certain façon gnostique puisqu’il ne gagnera le paradis qu’en respectant de son propre chef les règles édictées par Allah : ainsi il pourra par lui-même assumer son destin et par là réclamer, comme dans un marchandage incompréhensible à tout chrétien, de recevoir la récompense à jamais méritée. La notion du soutien permament que le chrétien attend de son Dieu, sa « grâce » en somme, est inconnue en terre d’islam. Tous ceux qui se font exploser, bardés d’explosifs attachés à leur corps, sont persuadés qu’ils entreront dans le paradis d’Allah parce qu’ils auront en tuant des « roumis » fait, d’eux mêmes ou sous la contrainte, la volonté de Deu et donc en mourant pour lui. C’est lui, le pauvre homme, qui fixe en somme le tarif.
Le chrétien est entré dans le salut par la Rédemption, l’œuvre du Fils de Dieu en son Incarnation, sa Passion et sa Résurrection, toutes choses abruptement niées par le Coran. Jésus assume en lui seul tout le malheur du monde, tout le péché des hommes : à eux d’accepter, de dire oui ou non à ce qui leur est acquis pour l’éternité. Disons-le clairement : rien dans tout cela qui puisse se comparer.
Souvent il arrive aux chrétiens de se laisse duper par certaines apparences : par exemple le fait que se trouvent dans le Coran nombre d’emprunts tirés des deux « Testaments ». Ils se disent : « Si se trouvent dans le Coran des citations bibliques c’est que le Coran se rapproche de nos propres Ecritures ! Qu’il s’agit bien d’une dictée faite par Allah à Mahomet ! Il est bien alors un prophète, et pourquoi pas le dernier ? », ce qui est évidemment d’une naïveté propice à des dialogues qui n’auront jamais de fécondité positive. Ces citations ont un mérite cinglant : elles prouvent que le Coran est une œuvre plus sûrement humaine que divine : ce choix est celui de Mahomet ou du groupe de rédacteurs qu’il a pris comme collaborateurs.
J’ai copié, pris dans la « Petite feuille verte » cette citation éclairante, comme l’est d’ailleurs tout l’écrit, fort long, où je l’ai puisée, parce qu’elle évoque une réalité spirituelle spécifique au Judaïsme comme au Christianisme :
« Ces emprunts, travail humain, sont insérés dans une doctrine (non formalisée, donc masquée) bien plus humaine et étrangère à la Bible et à la foi juive et chrétienne qu’on ne le dit habituellement, car : 1/ il y a l’absence décisive de l’Alliance biblique de Dieu avec l’Abraham biblique et le Peuple juif élu (Alliance historiquement et théologiquement fondatrice, point de départ !), 2/ On a affaire, par conséquent, à un prophétisme coranique d’une tout autre nature que le prophétisme biblique. L’Islam intemporel, et son prophétisme hors de l’Alliance biblique, ne sont pas un soi-disant « abrahamisme », une religion abrahamique qui constituerait un tronc commun avec les Juifs et les Chrétiens, mais un « adamisme ». En effet, l’Islam commence dans une histoire mythique avec Adam comme premier prophète. Il n’y a pas d’Alliance, il n’y a qu’un Livre intemporel dicté du Ciel… l’Islam est bien une religion du Livre… et c’est la seule. Ce qui n’est pas le cas pour le judaïsme et le christianisme, quoiqu’en dise des médias ignorants ou menteurs. »
Ce qui frappe et obsède le plus le lecteur chrétien du Coran, c’est la négation impensable, catégorique et frauduleuse, de toutes les paroles exprimées par Jésus, le Christ : je dis bien « toutes les paroles ». Lorsque j’ai entrepris de lire le Coran, j’ai été profondément choqué, révolté ; scandalisé à la vérité par cette infamie ! Oui, aussi bouleversé car c’était l’équivalent d’une nouvelle crucifixion de notre Sauveur. Un quelque chose qui ne pouvait que ressembler à l’Ennemi, ne provenir que de ce faussaire qui fut l’inspirateur de tous les bourreaux qui, à travers les siècles depuis la fondation de l’Univers, n’a jamais cessé de brandir la haine, son arme de prédilection, contre l’Amour même. Sa haine de « Dieu le Vrai » s’est servi des hommes pour l’atteindre et le blesser. Ce que fait le Coran.
Quelques données à ce sujet. Les musulmans identifient Jésus en Issa : mais Issa s’affirme en réalité comme un prophète du type serviteur de Baal : soit un ennemi du Dieu qui se découvre dans le Premier Testament, qui fut en Jésus expliqué et complété par le Second, l’Evangile. Chacun des propos du Christ est contredit par Issa : « Non, je ne suis pas Dieu », etc.. La Passion de Jésus est niée : un sosie le remplace sur la Croix, supprimant aussitôt la Résurrection, façon impensable de nier son œuvre de Salut, ce salut qu’il n’a jamais cessé de dire qu’il était essentiel et voulu par Dieu, son Père. Même en des détails que l’on pourrait tenir pour négligeables se découvre la négation de Jésus : un exemple parmi d’autres, la défense de manger du porc, quand Jésus affirme que ce n’est pas ce qui entre en nous qui nous rend impur, c’est ce qui sort de nous. (L’argument des imams est que les chrétiens ont falsifié leur écritures, ce qui est un mensonge historique de taille et insultant, mais que leur importe ?) Il va de soi que l’union que Jésus rend possible entre Dieu et l’Homme n’est ni comprise ni reçue par le Coran, union qui s’opère en l’humanité du Verbe-Fils éternel. Refuser cela correspond à un refus de tout ce qu’a fait et continue de faire le Christ : en somme un combat qui dure déjà depuis dix-sept siècles.
Mais un refus déterminant nous éclaire mieux encore sur l’irréalité que le Coran soit authentiquement une dictée divine : le rejet de la Résurrection. Bien entendu, ce rejet accompagne logiquement celui de la Passion de Jésus, pourtant si admirablement « illustrée » par le Linceul de Turin (d’où son efficacité catéchétique, hélas trop négligée par l’Eglise : il serait heureux que l’on trouve le moyen de faire comprendre cela aux musulmans). M’afflige le fait que des milliards d’être humains ont été, par les responsables de l’Islam, privés d’une connaissance admirable, d’une sainte épreuve liée directement au plus profond de ce qu’est et fait l’amour de Dieu. Plus que tous, ils sont victimes d’une spoliation spirituelle insoutenable et brutale. Les plus à plaindre en l’occurrence sont donc les musulmans, prisonniers perpétuels d’une idéologie sans indulgence quoiqu’apparemment miséricordieuse.
Ce court résumé suffit à comprendre que le chrétien et le musulman sont très loin de « croire et d’adorer le même Dieu » : cependant il faut ajouter que si le Dieu des chrétiens réclame, par Jésus, le Christ, que tout être humain aille jusqu’à aimer ses ennemis, ce point ne figure pas dans le Coran. Mais il en est deux complémentaires qui figurent dans ce « livre sacré » fixant à jamais ce que doit faire et penser le musulman et qui n’a aucun écho dans l’Evangile : le droit du Croyant de mentir à tous ceux qui sont en dehors de l’islam et l’interdiction faite au Croyant de quitter l’islam : la peine de mort est requise contre les apostats. Combien de crimes, notamment en France, ont été commis dans les familles de « bons » musulmans à l’esprit cerclé de fer par ce texte sans pitié sur des jeunes filles qui avaient eu le tort d’aimer un jeune homme non musulman au point de vouloir en devenir l’épouse…
Il est utile de saisir ce que comporte ces divers aspects de l’islam : chaque fois que l’on fait confiance à un Croyant vraiment fidèle à son livre sacré l’on s’expose à ce qu’un jour ou l’autre ces droits soient suivis à la lettre, surtout si cela est demandé par tel ou tel imam improvisé rêvant d’étendre l’islam au monde entier : projet qui figure aussi dans le Coran comme dans les textes de la Tradition de l’Islam dite Sunna.
Je prend ici un exemple à propos de cette Sunna : « Pour toute chose relevant du domaine de ce qui est purement cultuel (al-‘ibâdât), on ne peut rien faire que le Prophète n’ait pas fait, sous peine de tomber dans l’innovation religieuse (bid’ah). Par contre, pour ce qui relève du domaine de ce qui n’est pas purement cultuel (al-‘âdât), pratiquer la Sunna du Prophète revient à intégrer de nouvelles choses aux principes laissés par le Prophète (les « sunna ‘âdiyya »), même si le Prophète n’avait pas fait ces nouvelles choses. » Ce qu’il est important de souligner c’est premièrement que ce que dit et ce que fait le prophète est en quelque sorte « parole d’évangile » : ainsi les « nouvelles choses » en question, si elles peuvent s’inventer ne le peuvent que par l’intervention d’une autorité, par exemple celle des califes… Je pense ici au calife tout-puissant qui règne sur le Daesch, qui n’est pas avare de « nouvelles choses »…
Tout cela pour en venir à mon inquiétude grandissante : la France et les pays d’Europe, sauf quelques-uns, « accueillent » indéfiniment des migrants, quoique l’on ne sache rien sur eux à part qu’ils nous arrivent presqu’exclusivement des territoires de l’Islam, dont les populations sont bien entendu en très forte majorité asservies à l’autorité du « Prophète » du VIIe siècle. Je me souviens soudain d’un Algérien du temps de la guerre en Algérie : il était vraiment lié d’amitié avec un « colon blanc » du « bled » au-delà d’Alger : en 1960, une « autorité », c’est-à-dire un chef de la rébellion, lui ordonna de tuer son ami s’il voulait que l’on croit qu’il était un « bon musulman », ce qu’il fit sans la moindre hésitation. Il y a un an, le coupeur de tête qui a sévi en France avait pris pour un ordre ce qui avait été proclamé par le calife du Daesch… Je ne veux pas laisser croire que tous les musulmans obéiraient ainsi, mais sont plus nombreux qu’on ne le pense dans nos hautes sphères politiques ceux qui n’hésiteraient pas, leur entrée au paradis étant la récompense de leur obéissance… D’où tant et tant d’adolescent palestiniens enserrés dans une ceinture d’explosifs…
Oui, je suis inquiet bien plus que nombre de mes compatriotes : il est vrai que si beaucoup de musulmans n’ont jamais ouvert le Coran, il est encore plus assuré que la plupart des Français ne savant même pas le nom de ce livre sacré. Combien aussi ont lu les Evangiles ?