Qui est Charlie ? - France Catholique
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Funérailles catholiques : un temps de conversion
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Qui est Charlie ?

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Emmanuel Todd vient de sortir Qui est Charlie ? Sociologie d’une crise religieuse (Seuil). Il veut analyser la société française à travers « l’hystérie collective » du 11 janvier 2015.

Commençons par les points avec lesquels nous nous sentons en accord. Tout d’abord, Todd veut prendre au sérieux la dimension religieuse d’une société. Ceci nous sort, fort justement, d’une analyse purement sociale ou économique. Voir la France à travers le prisme de la religion n’est pas pour nous déplaire. Et de fait il a raison de parler du « désarroi spirituel. »

« La vérité religieuse de la France de 2015, c’est une incroyance comme il n’en a jamais existé dans l’histoire »  (28) «  Le basculement de la France dans l’incroyance généralisée et la liberté des mœurs pose des problèmes d’équilibre psychologique et politique » (31) Le retrait du religieux produit une inquiétude existentielle, une anxiété, un désarroi, un vide métaphysique. « L’athéisme n’aboutit qu’à définir un monde dépourvu de sens. » (64) « L’une des particularités du monde occidentale en crise est une variété collective de narcissisme. » (231) Je ne puis que souscrire à ces constats. Il voit même un basculement de l’adoration de Dieu à l’idole de l’argent. La France catholique en voie de déchristianisation serait passée du Dieu unique à la monnaie unique. Et il n’est pas tendre avec « le laïcisme radical ». Nous avons des « insultes et des agressions venues de l’athéisme militant. » (209)

Par sa sociologie religieuse, depuis Le mystère français (2013) Todd distingue deux Frances. Une France catholique se trouve à la périphérie géographique du pays. Elle viendrait en partie d’abandonner l’Eglise. L’autre France est laïque. Nous la trouvons du bassin parisien vers Bordeaux et dans le Sud Est. Elle a quitté l’Eglise au XVIIIe. Ce serait la France révolutionnaire, qui récemment était davantage communiste. Censée être plus égalitaire, elle vit en fait des difficultés sociales plus grandes. Le vote Front National continue son implantation dans cette France depuis plus longtemps déchristianisée. Nous avons déjà proposé une recension de ce livre dans France Catholique (N° 3418, 31 octobre 2014).

Todd associe des reflux de la religion avec des mouvements politiques. Le rapprochement fait entre la crise du catholicisme dans le bassin parisien et sur la côte méditerranéenne et la révolution française au XVIIIe transformant égalité et liberté théologique en égalité et liberté politique a de la pertinence. Le lien historique entre la chute de la pratique protestante en Allemagne entre 1880 et 1930, selon une théologie autoritaire et inégalitaire de la prédestination, et l’émergence du nazisme, selon une servitude et une inégalité sur terre, est un point de vue qui se défend. Dans ces deux exemples, un effondrement religieux prépare un changement politique avec son lot de persécutions antireligieuses. Qu’est-ce que prépare l’effondrement du catholicisme en France ?

Son analyse s’intéresse à la notion d’égalité. « La valeur d’égalité se porte mal dans l’ensemble du monde développé. » (110) Il fait des raccourcis qui ont le mérite de donner à penser. « L’élite est russophobe de manière homogène. Le PS, officiellement, aime tout le monde, sauf les Russes. L’UMP est européenne et islamophobe, mais moins stricte dans sa russophobie. Le Front National est europhobe, islamophobe mais russophile. » (129) « La France centrale (celle de la Révolution française) combine la liberté et l’égalité, l’Angleterre la liberté à l’absence d’égalité, l’Allemagne l’autorité à l’inégalité. La Russie joint l’égalité à l’autorité » (138) Il va jusqu’à dire que droite et extrême droite vivraient sur un fond anthropologique et historique d’égalité, alors que la gauche et l’extrême gauche aurait une base inégalitaire, une xénophobie objective, qui maintient l’immigré dans une différence visible. Evidemment ce genre de thèse irrite toute la gauche.

La question qui se pose est celle de savoir qui a manifesté le 11 janvier 2015. Qui est Charlie ? « Les couches sociales motivées furent les classes moyennes, issue du secteur public et privé, enrichies dans les provinces d’une forte composante catholique zombie… Les Milieux populaires… tout comme les descendants d’immigrés des banlieues (sont) absents pour l’essentiel des manifestations. » (81-83) Les MAZ (classe Moyennes, personnes Agées, catholiques Zombies) sont surreprésentées à la manifestation. Une partie importante des manifestants sont des anciens catholiques. « François Hollande, fils d’un médecin catholique d’extrême droite et d’une assistante sociale catholique de gauche est une parfaite incarnation de ce catholicisme zombie. » (56)

Jusqu’ici nous ne voyons pas de critique majeure à adresser à l’analyse d’Emmanuel Todd qui éclaire bien la situation de la France.

Notre première interrogation consiste à se demander comment interpréter l’action de ces catholiques zombies que j’appelle personnellement des postchrétiens. Pour lui ils sont un facteur d’islamophobie. « La diabolisation de l’islam répond au besoin intrinsèque d’une société totalement déchristianisée. » (66) Il est vrai que ces postchrétiens peuvent ressentir la nostalgie d’une identité perdue. Et face à l’Islam, ils pressentent une autre culture qui les dérange. Et sans un retour à la source, une conversion vers un Jésus vivant, qui implique la charité du Christ, le rejet implicite ou explicite de l’autre n’est pas à exclure.

Todd pense que les manifestants du 11 janvier étaient islamophobes. Une autre analyse est possible. En fait ils ont marché contre l’islamisme. Il passe rapidement sur la Manif Pour Tous de 2013 (29), dont il reconnaît l’inspiration catholique. Or trois manifestations de 1 000 000 de personnes, ce n’est pas rien. L’effondrement catholique n’est pas total. En fait la Manif Pour Tous, comme la manifestation du 11 janvier 2015, pourraient être vues comme un réveil des catholiques. La théorie du genre et l’Islamisme sont l’électrochoc qui les fait réagir. Les catholiques zombies qui se sont éloignés de leur religion se réveillent. Leur inconscient catholique redeviendrait conscient ? S’il a fallu treize ans pour passer de mai 68 à l’élection de François Mitterrand, les grandes manifestations de 2013-2015 pourraient annoncer un changement qui ne sera pas forcément l’arrivée du Front National au pouvoir.

Au fond une divergence plus profonde nous sépare d’Emmanuel Todd : son analyse de l’islam. Il est tout d’abord étonnant que celui qui reconnaît le temps long des comportements sociaux ne voit pas que notre pays, qui a une identité catholique depuis 1900 ans, puisse avoir quelques difficultés avec une culture islamique toute récente en France. Les « anciens » se querellent avec les « modernes » : il faut reconnaitre l’inconscient collectif historique, la mémoire longue. Par ailleurs, il nous semble qu’Emmanuel Todd, juif agnostique, fait de la sociologie religieuse en ignorant la théologie des religions dont il veut rendre compte. Nous passons sur des raccourcis concernant le catholicisme. Nous voudrions préciser quatre points concernant l’islam : la question de l’universalité, la violence, la supposée stigmatisation, pour terminer par une interrogation sur le vide nihiliste.

Il n’est pas possible de dire que l’islam est un universalisme comme le catholicisme. Todd est bien gêné par l’inégalité musulmane homme-femme. Le seul universalisme est biblique, et non coranique. « Dieu créa l’homme a son image, à l’image de Dieu il les créa. Homme et femme il les créa. » (Genèse, 1,27) « Il n’y a ni Juif, ni grec, ni homme ni femme » (Galates 3,28) Tout être humain est créé à l’image de Dieu, chrétien, juif ou musulman, homme ou femme. Une égalité absolue de dignité de toute personne humaine existe face à Dieu. Il est intéressant de comparer la déclaration universelle des droits de l’homme avec la déclaration musulmane des droits de l’homme. « Une subtile distinction semble être maintenue, sinon une discrimination… entre le musulman et le non musulman1.» Allah c’est L’Un sans l’autre, alors que la Trinité c’est l’Un avec l’autre. L’expérience de la dimitude, statut des non-musulmans en territoire musulman, est vue comme « protection » par les dominants et comme esclavage par les dominés, même si la situation a été très variable selon les lieux et les époques. En tout cas au XXe siècle les chrétiens d’Orient ont été souvent contraint à l’exil. Selon Le livre noir de la condition des chrétiens dans le monde (2014, XO) 150 à 200 millions de chrétiens sont discriminés ou persécutés sur la planète, principalement en territoire musulman.

Dans ce rapport à autrui, nous avons aussi la question de la non-reconnaissance du droit de changer de religion. Selon l’islamisme, l’apostasie est exclusion, voire condamnation à mort. Todd est obligé de reconnaitre que l’antisémitisme sévit d’abord dans les milieux musulmans. L’antisémitisme est interne à l’Islam. Que les juifs puisse être le peuple élu de la Révélation du Dieu Un est insupportable à tout musulman qui se considère comme la dernière révélation. Et Mahomet massacra des tribus juives qui refusaient de se soumettre. Qu’il y ait eu un antijudaïsme chrétien nul ne peut le nier. Mais dès le second siècle, Marcion qui voulait remplacer l’ancien testament par le nouveau a été condamné par l’Eglise. Sur ce point il faut lire Jean-Miguel Garrigues, Le peuple de la première alliance, Approches chrétiennes du mystère d’Israël (Cerf, 2011).

Outre la question de l’universalisme, nous avons celle de la violence. Tout le monde reconnait l’ambiguïté du Coran à ce sujet. Les versets appelant à la violence sont nombreux- 2 . Ce n’est pas « la France qui fabrique des djihadistes pour l’Etat islamique » (199) mais le Coran. Les tueurs de Charlie Hebdo n’ont fait que suivre l’exemple de Mahomet. « Lorsque Mahomet se mit à prêcher son dieu unique, prétendit en être le messager et se mit à légiférer en Son nom, déclarant ceci « permis » ou cela « interdit », certains de ses poètes se moquèrent de lui… Il demanda qui allait le débarrasser de ces poètes. Des volontaires se présentèrent et les assassinèrent. Ils tuèrent d’abord Ka’b ibn Achraf, un juif, puis Abou Afak, un vieillard, enfin Asma bint Marwan, une femme qui allaitait. Leurs meurtres sont racontés dans la plus ancienne biographie de Mahomet, « La vie de l’envoyé d’Allah » (Sirâ) d’Ibn Ichak, éditée par Ibn Hicham vers 830.  3» Même si la majorité des musulmans est pacifique, il y a toujours une minorité active pour justifier la violence. Les mots razzias et assassins sont d’origine arabo-musulmane. Le génocide arménien est une tuerie de chrétiens par des musulmans. En lisant le Coran et en voyant la vie de Mahomet, un musulman peut justifier sa violence. En lisant l’Evangile et en regardant Jésus qui a subit la violence politique et religieuse, un chrétien voit sa violence condamnée.

Abordons la question de la prétendue stigmatisation des musulmans. Charlie Hebdo est-il « spécialisé dans la stigmatisation… de l’islam » (24) ? Selon deux sociologues Jean-François Mignot et Céline Goffette sur 523 numéros publiés entre janvier 2005 et janvier 2015, seuls sept ont consacrés leur une à la religion musulmane. La grande majorité (65 %) concerne la politique. Sur les 38 qui concernent la religion, 21 se moquent de la religion catholique. Donc l’Eglise catholique a été trois fois plus stigmatisée que l’islam. Voilà les faits. Il n’est pas venu à la tête de catholiques intégristes d’organiser un attentat. Dire que l’islam est une religion dominée n’est pas comprendre sa tendance permanente à la victimisation. L’islam se considère comme la dernière révélation, celle qui demeure authentique par rapport à la Bible qui n’aurait été qu’une préparation. Dans cette perspective certains musulmans se sentent supérieurs aux chrétiens et aux juifs, et encore plus par rapport aux athées. Pourtant, la science émerge dans l’Occident judéo-chrétien4. Et la supériorité technique occidentale est une évidence. Cette supériorité scientifique et technique s’est accompagnée d’une supériorité exploratrice.

L’Europe est le seul continent à avoir exploré la terre entière. A la suite de Marco Polo et de Christophe Colomb les Européens ont été partout. Tout ceci s’est transformé en puissance politique par le colonialisme du passé, voire une supériorité culturelle présente d’un Occident voulant imposer ses manières de vivre. Cette domination a été faite par des chrétiens, des juifs, devenus pour certains des athées. Comment peut-on expliquer que l’islam supérieur religieusement soit devenu inférieur ? Comment une culture qui se sent supérieure peut-elle admettre des faits qui contredisent ce sentiment ? Un ressentiment anti-occidental, virulent aujourd’hui, jaillit de cette contradiction.

Il peut y avoir une tendance à la victimisation. Comment peut-on expliquer cette domination occidentale ? L’islam est-il un vecteur de sous-développement ? Si l’on ne veut pas remettre en question le Coran, si l’on ne veut pas se remettre en question soi-même, il ne reste plus qu’à accuser l’autre. Cette situation de domination apparaît injuste. Donc l’Occident est coupable de mes problèmes. Il ne s’agit pas de nier les fautes occidentales, dans l’Histoire. Mais il peut y avoir une difficulté à reconnaître ses fautes et sa culpabilité et préférer une victimisation comme solution psychique à un processus de ressentiment. Une rage islamiste se centre sur cet Occident, qui devrait être second, et qui est pourtant dominateur et impie. Lorsque le réel contredit une idée, l’idéologue ne conteste pas son idée, mais le réel. Il faut cesser d’entrer dans ce jeu de victimisation que nous proposent bien souvent des musulmans. Todd n’évite pas ce piège.

L’échec de l’assimilation n’est pas toujours le fait de la société d’accueil (144). Il peut être le fruit d’une culture autre qui ne peut pas s’assimiler. La Bible n’est pas le Coran. Jésus n’est pas Mahomet. La laïcité est un principe chrétien, voire catholique, alors que la distinction du politique et du religieux en islam n’a jamais été possible. « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Marc 12,17) Emmanuel Todd devrait lire le livre de l’historien Jean-François Chemain, Une autre histoire de la laïcité (2013).

Todd semble faire comme si la culture occidentale n’était pas judéo-chrétienne, même quand elle semble se détacher de ses racines. « Je suis un athée fidèle au judéo-christianisme » disait André Comte Sponville. Voici un extrait de la lettre de Charles de Foucault à l’académicien René Bazin en octobre 1917. « Le seul moyen que « les musulmans » deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens. Il ne s’agit pas de les convertir en un jour ni par force mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, oeuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime. Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ? Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent. »

Notons un fait. L’immigration clandestine se fait d’abord des pays musulmans vers l’Europe. Aucun Européen ne se jette à la mer pour espérer vivre en Algérie, en Lybie, au Mali ou au Sénégal. Pourquoi les musulmans, non islamistes, ne rêvent-ils pas d’aller vivre en Arabie Saoudite ? Ajoutons. Pour savoir si des musulmans peuvent s’intégrer dans une société non-musulmane, nous pourrions demander aux chrétiens du Liban, de Syrie, aux Coptes ce qu’ils en pensent. Peut-on parler de l’islam en France sans regarder ce qui se passe ailleurs, dans les pays musulmans ? Todd doit sortir de la seule géographie française, aller plus loin que son livre de 2007, Le Rendez-vous des civilisations, accepter le choc de lire le Coran.

Terminons par un point qui pourrait nous rapprocher d’Emmanuel Todd après l’expression de nos divergences sur l’islam. Le mot vide revient souvent sous sa plume pour désigner la société française. Il est de fait possible de voir la modernité occidentale comme une dérive du christianisme5 5. « Le monde moderne est envahi de vieilles vertus chrétiennes devenues folles » disait Chesterton. Plus encore nous serions dans une période post-moderne qui ne croit plus en aucun idéal. La postmodernité reconduirait une angoisse de la mort, dans un nihilisme autodestructeur. Le nihilisme est rupture, volonté de destruction du lien humain, violence, vide. Il habite nos sociétés occidentales postchrétiennes. Charlie-Hebdo véhicule cet esprit. La dérision sur tout est dérisoire. Qu’il existe à la marge de notre société une publication ayant du mal à vivre financièrement est une chose qui peut être légitime. Que toute une société se dise Charlie, en est une autre. C’est en fait reconnaitre un nihilisme latent pour toute une société.

François Guery vient de sortir Archéologie du nihilisme, De Dostoïevski aux djihadistes (Grasset, 2015). Il faut entendre les bonnes questions posées par le fondamentalisme dans sa réaction à la post modernité. Le sécularisme, le laïcisme, l’exclusion de la religion du champ social est-il légitime ? Une personne se construit par l’intégration d’une quête de sens, de bien, de vérité. Si ces désirs légitimes sont passés sous silence, il risque de revenir en force de manière absolue et de la pire manière. Le fondamentalisme est une mauvaise réponse à des quêtes légitimes. L’islamisme serait alors une forme de nihilisme post-moderne par échec de la modernité. Fondamentalisme et postmodernité se retrouveraient face au néant de la mort, plus ou moins conscient. Ils seraient deux nihilismes mortifères. Le tragique et la corruption seraient leur point commun. Les deux pensent que l’on peut tout casser. Les contraires sont du même genre et s’attirent. Le vide appelle le vide. Il n’est pas seulement la recherche d’un bouc émissaire. Le désert spirituel d’une société occidentale, matérialiste et vide de sens, est un appel d’air pour le fondamentalisme musulman.

  1. BORMANS Maurice, « Convergences et divergences entre la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 et les récentes déclarations des droits de l’homme dans l’Islam » in Islamochrisiana (24), 1999, pp. 1-17.
  2. Par exemple, Sourate 2 : 190. 191. 193. 4 : 91. 5 : 33. 8 : 1 . 12. 9 : 5.. 14. 28. 29. 36. 41. 73. 103. 111. 123. 47 : 4. 6. 35. 48 :29.
  3. BRAGUE Rémi, Le Point, 15 janvier 2015, p. 66.
  4. Voir Bertrand Souchard « Pourquoi la science émerge-t-elle dans l’Occident judéo-chrétien ? » in Dieu et la science en questions, Ni créationnisme, ni matérialisme, Presses de la renaissance, 2010, pp. 197-218
  5. SOUCHARD Bertrand, « L’Occident ou la perversion du Christianisme ? » in Dieu et la science en questions, 2010, pp. 213-218