L’Etat-PS et le gouvernement Valls n°2 viennent de décider de pomper largement les allocations familiales des ménages aisés, en les divisant par deux ou par quatre. Une fois de plus, la politique familiale qui fut votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale de 1945 reçoit un mauvais coup de pioche. Un peu comme si les gens qui s’occupent du destin sinistré de la France se complaisaient à cracher sur la tombe du Général de Gaulle et de ses alliés de l’époque, les partis politiques issus de la Résistance française… Les partisans du reniement veulent-ils jouer au poker de la provocation politique et sociale ? En tout cas, ils ont la main rapide quand il faut prendre de l’argent. De l’argent qu’ils n’ont pas su gagner par un effort de relance économique qu’ils n’ont pas réussi à impulser à un pays à bout de souffle. Un pays en déclin il est vrai depuis la fin des années 70, après la mort de Georges Pompidou et le début du triste règne des démagogues, des menteurs et des velléitaires. Un déclin notamment démographique, mais de cela on se moque, de toute évidence…
Alors on économise, hâtivement, lâchement, sur le dos des familles « bourgeoises » bien sûr, parce qu’on se dit « socialiste » et qu’on se prétend encore social, ce qui n’a rien à voir, en réalité. Et une fois de plus, on se montre anti-familial et donc anti-national, sous le signe d’une culture de mort qui a déjà lancé « mariage homosexuel », ce faux mariage, et ouvert une porte latérale à la GPA, cette « gestation pour autrui » qui réduit des femmes en esclavage. Y aurait-il donc une gauche esclavagiste ? Ou simplement des idéologues pervertis ?
En outre, on annonce la réduction du congé parental des mères de famille à deux ans : et après, retour au boulot, Mesdames ! Votre enfant, l’Etat-PS s’en occupera, avec sa faramineuse Education Nationale, véritable Tonneau des Danaïdes financier qui coûte chaque année des sommes colossales aux contribuables. Et cela pour des résultats pédagogiques très contestés et pour un conditionnement idéologique d’un « genre » plus que douteux… ! Certains appellent cela une dérive totalitaire…
Mais quant aux allocations familiales, on parle cette fois, en petits comptables de préfecture, bien peu comptables du véritable intérêt de la vraie France, de faire 800 millions d’euros d’économies à partir de 2016… Résultat : pour un couple « bi-actif » de cadres avec deux enfants à charge, à partir de 6000 euros de revenus mensuels, les allocations seront divisées par deux ; et elles seront divisées par quatre, à partir d’un seuil de 8000 euros mensuels. « Faire payer les riches », disait autrefois le pantin communiste Georges Marchais, ce clown triste, qui ne croyait guère à ses discours enregistrés sur magnétophone et appris par cœur avec un certain talent de démagogue illusionniste.
Faire payer les riches ? Quelle bonne idée ! A ceci près que sous le ciel de France et de Navarre, « gosse de riche ou pas », un enfant en vaut un autre, a fortiori dans une société extrêmement précarisée par une crise économique et financière sans précédent, sur laquelle nos gouvernants n’ont à peu près aucun moyen d’agir. Des gouvernants jusqu’alors impuissants, mais encore dotés d’une capacité de nuisance. Mais au fait, si on pensait à changer bientôt de gouvernement ?