La « Macron-économie » mise sur le marché comme produit d’appel de la Nouvelle économie politique du gouvernement Valls II reste en travers de la gorge de nombreux députés du Parti socialiste : ceux-ci trouvent la potion amère, et se plaignent que le social-libéralisme soit difficile à digérer pour des estomacs habitués aux bouillies étatiques…
En déclarant qu’il ne peut y avoir « ni tabou ni posture » sur l’assurance-chômage, le nouveau, jeune et sémillant ministre de l’Economie Emmanuel Macron, un Rastignac moderne, raisonnable et assuré, aux rouflaquettes très XIXème siècle, mais aux idées plus adaptées au XXIème, passé par l’écurie des poulains de la Maison Rothschild, a mis à nouveau le feu aux poudres dans les rangs des élus socialistes, qui deviennent en ce moment la seule opposition crédible, depuis que l’UMP s’est enlisée dans un combat des chefs qui ressemble à s’y méprendre à un combat de coqs fratricide…
Désormais, c’est une dame sénatrice PS de Paris qui reproche au Macron économiste de l’Etat-PS de « mettre un sujet sur le tapis quand on n’a pas la solution »… Et des « frondeurs » lui imputent à la fois « une faute politique et une faute morale », consistant à faire de l’indemnisation du chômage « un sujet majeur »… A leurs yeux, c’est « la France vue d’un avion ». Tant qu’on ne les bombarde pas de questions sur leurs propres solutions…
