Les manifestants qui occupent quatre places publiques de Hong-Kong dénoncent avec courage la tentative du régime de Pékin d’étouffer la démocratie dans leur île. Ils rejettent la perspective d’un « ordre colonial » communiste… Ils ont même fixé un ultimatum aux autorités locales pour qu’elles dénoncent les manœuvres de la Chine continentale avant le 1er octobre, date anniversaire de la fondation du régime meurtrier de Mao Zedong.
Le gouvernement de Pékin cherche en effet à installer un système pseudo-démocratique en trompe-l’œil à Hong-Kong, en tolérant un vote au suffrage universel mais… avec des candidats présélectionnés par ses soins, afin d’avoir un dirigeant local à sa botte.
Ce projet a provoqué la colère d’une grande majorité de la population : celle-ci exige la démission du patron actuel de l’exécutif de Hong-Kong jugé déjà couché devant Pékin, et elle résiste désormais à une répression policière soudaine, face à des pluies de gaz lacrymogène qui provoquent une… « Révolution des parapluies ». Et Pékin se fâche déjà, parlant d’actes « illégaux ».