Hommage allemand aux victimes de l’euthanasie hitlérienne - France Catholique
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La justice de Dieu
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Hommage allemand aux victimes de l’euthanasie hitlérienne

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Un monument aux victimes de la politique hitlérienne d’euthanasie a été inauguré à Berlin : il rend hommage aux 300.000 personnes humaines, handicapés physiques ou mentaux, qui ont été exterminées ainsi par le néo-paganisme nazi.

Cette démarche du souvenir, quoique bien peu relayée par les médias de notre monde « moderne », devrait faire réfléchir les idéologues et les politiciens qui cherchent aujourd’hui à faire admettre à nouveau l’idée même de l’euthanasie. Les mesures d’« eugénisme » du régime d’Hitler ont été conçues dans un esprit correspondant à un culte barbare de la race et de l’aspect physique ignorant la véritable nature, spirituelle, de la dignité humaine.

Actuellement, sous d’autres formes, moins visiblement violentes, mais tout aussi pernicieuses, les mêmes intentions se font jour. Quitte à revêtir les apparences trompeuses d’une fausse pitié en cas de maladie…

Comme le rappelle le journal « Famille chrétienne », le cardinal Ratzinger, le futur Pape Benoît XVI, avait estimé dès 1993 « terrifiant de voir comment, en cette fin du XXème siècle, des pays qui se sont battus contre Hitler ont embrassé quelques-unes des idéologies anti-humaines favorisées par lui : euthanasie, par exemple, expérimentation sur les embryons humains. » Et il constatait ce phénomène atroce : « D’une certaine façon, Hitler a anticipé beaucoup de développements actuels ».

A l’heure des guerres mondiales de ce siècle à peine passé, Paul Valéry s’exclamait : « Nous autres civilisations, savons que nous sommes mortelles ». Quand on banalise l’assassinat des êtres les plus fragiles, on glisse au bord du gouffre où Sparte faisait basculer ses victimes, dans son orgueil démentiel, avant de disparaître à son tour sous un autre empire païen, promis lui aussi à la destruction, ou à l’autodestruction… L’orgueil d’une humanité qui s’idolâtre elle-même oublie qu’il est voué à retomber en poussière, quand il bafoue la loi d’amour universel de Dieu.