Djihad en Syrie : Casques bleus capturés, soldats et civils liquidés - France Catholique
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Djihad en Syrie : Casques bleus capturés, soldats et civils liquidés

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Quarante-trois « Casques bleus » des troupes de l’ONU ont été capturés ce jeudi en Syrie, à la suite de violents combats entre l’armée du régime de Bachar el-Assad et des groupes armés d’opposition sur le plateau du Golan.

Alors que ces « soldats de la paix » étaient chargés de surveiller un cessez-le-feu entre Israël et la Syrie, ils ont été pris en otages par un « groupe armé » probablement islamiste, à proximité de la localité d’Al-Qunaytirah proche de la frontière israélienne actuelle. Le Front al-Nosra, branche syrienne d’al-Qaida, a repris ce passage ces derniers jours, mais l’armée syrienne pilonne ces positions.

De plus, un porte-parole de l’ONU a précisé qu’environ 80 autres Casques bleus sont empêchés de sortir de leurs positions dans deux autres localités.

Des soldats de la Force internationale de l’ONU avaient déjà été pris en otages en mars et en mai 2013, puis relâchés sains et saufs au bout de quelques jours.

Cependant, après la prise d’une base aérienne dimanche dernier dans le Nord du pays, les combattants de l’ « Etat islamique » devenu une véritable armée fortement équipée et solidement financée, ont liquidé des dizaines de soldats de l’armée du régime syrien, au moins 160, semble-t-il…

Dans un rapport d’hier mercredi 27 août, une commission d’enquête de l’ONU a déclaré que l’ « Etat islamique » a organisé des exécutions capitales publiques de civils les vendredis dans les zones syriennes passées sous sa férule, dans la province d’Alep et à Rakka : d’après ce document, les victimes sont soit fusillées, soit décapitées, soit flagellées ou lapidées à mort. Et leurs corps sont ensuite abandonnés.

Après une période préalable de violences réciproques, la Syrie et l’Irak paraissent menacés par un même fanatisme, celui d’un Djihad islamique particulièrement sanguinaire. Un nouveau totalitarisme particulièrement meurtrier. Un nouveau défi pour le monde authentiquement civilisé. Un défi auquel on ne peut plus se dérober.