Quand l’ascenseur de Sarkozy tombe en panne - France Catholique
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La justice de Dieu
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Quand l’ascenseur de Sarkozy tombe en panne

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Dans la vie politique comme dans la vie administrative de la Justice, il y a des actes manqués étranges, où la réalité dépasse la fiction : l’autre nuit à Nanterre, dans les locaux de la Direction centrale de la police judiciaire, l’ascenseur qui transportait entre deux policiers le simple citoyen Nicolas S., un ancien locataire de la Rue du Faubourg Saint-Honoré qui a été naguère Président de la République, est tombé en panne pendant une vingtaine de minutes, faisant attendre malencontreusement deux dames, accessoirement juges d’instruction du Pôle financier de la Justice et proches d’un puissant syndicat de la magistrature. La machine était-elle grippée ? Il a fallu l’intervention des sapeurs-pompiers de Paris pour libérer le citoyen Nicolas S. (Sarkozy pour l’état-civil) de sa cage de fer, et lui permettre d’entrer en conversation avec ces deux dames qu’il avait fait attendre involontairement.

Le revenant d’Alfred Hitchcock, sinon celui de Kafka ou de Freud, devait frétiller d’aise dans les couloirs de l’administration : acte manqué ou non, la panne était presque parfaite, le gag était assez réussi, même si les différents protagonistes ont dû rire jaune, parce qu’en définitive l’ensemble de la séquence a duré, dit-on, jusque vers deux heures du matin. Ceci au bout d’une quinzaine d’heures d’entretiens menés presque en flux tendu, avec toutefois cette pause inattendue d’une vingtaine de minutes. Mais un ascenseur qui tombe en panne, n’y a-t-il pas là un terrible symbole ? Mais au fait, pour qui ?

Denis LENSEL