Au revoir Kathleen - France Catholique
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Marie dans le plan de Dieu
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Au revoir Kathleen

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Cela n’a pas beaucoup attiré l’attention, mais le pays expérimente une transition importante en ce qui concerne le poste de Secrétaire d’Etat à la Santé et au Service à la personne (HHS), un rôle qui a maintenant une extraordinaire influence sur cette nation.

La secrétaire sortante est bien sûr Kathleen Sebelius. Et elle ne s’en va pas avec légèreté. Le parlementaire Darrell Issa (R – CA) garantit qu’elle entend des coups de canon dans ses oreilles. Issa est responsable du Comité de Surveillance de la Chambre. La semaine dernière, il a prévenu Madame Sebelius qu’elle risquait un vote de défiance de la part du Congrès si son ministère et elle-même continuaient à refuser de se plier à la citation à comparaître émise il y a plus de six mois, suite au lancement désastreux de l’Obamacare.

Les nombreux pépins et embarras techniques, impliqués dans le lancement de cette loi ont poussé Issa et d’autres Républicains à chercher des documents pour essayer d’en découvrir les raisons sous-jacentes. Le comité d’Issa a fixé la date limite pour le ministère au 24 octobre 2013. La date limite est arrivée, et a été dépassée. Issa a donc émis une assignation à comparaître six jours plus tard, le 30 octobre, à laquelle le HHS a promis de se rendre.

Issa estime que la docilité n’a pas été très docile. Il a accusé Madame Sebelius d’obstruction à la justice. « Le retard conséquent du ministère à présenter des documents, ainsi que ses réactions inappropriées, ont fait obstruction aux enquêtes du Comité » a dit Issa. « Si le ministère continue à refuser de présenter tous les documents sous forme non censurés, comme le stipulent les instructions de l’assignation à comparaître émise le 30 octobre 2013, je n’aurai pas d’autre choix que de mettre en œuvre toutes les options qui permettent de mettre en application l’assignation à comparaître.

D’où la menace du vote de défiance du Congrès.

Entre temps, tandis que Madame Sebelius est aux prises avec ce problème, sa remplaçante, Sylvia Burwell passe par les audiences d’approbations quelque part, ailleurs sur la colline du Capitole. Elle fait face au Comité du Sénat pour la Santé, l’Education, le Travail et les Retraites, le premier des deux comités du Sénat qui doit tenir l’audience de confirmation de sa nomination.

A ce point, les lecteurs vont sans doute hausser les épaules et dire que ce sont encore des histoires politiques et se demander ce qu’elles ont à voir avec l’Eglise catholique romaine. Eh bien, peut-être pas grand-chose, mais ici, je crois que l’image principale a un sens, et un incontestable composant catholique.
On se souviendra que Kathleen Sebelius est non seulement depuis longtemps la secrétaire d’état du HHS de Barack Obama, mais aussi le fer de lance de l’Obama care. A cause de cela, beaucoup de gauchistes se souviendront d’elle avec affection.

Quant aux catholiques, ils devraient se souvenir que Madame Sebelius a toujours été une catholique militante pro avortement dont les terribles positions pour proroger l’avortement au Kansas – elle en était gouverneur – ont été élargies au plan national quand Obama l’a désignée pour être la personne clé des directives du HHS.

Le fait que madame Sebelius soit devenue la main droite féminine d’Obama, a été la clé de voûte perverse, mais conforme, de son action politique, en obligeant les croyants de toutes les confessions à financer les médicaments contraceptifs et abortifs. Kathleen Sebelius se fiche de savoir si vous êtes un Mormon ou un Mennonite, un prêtre ou une religieuse, Hobby Lobby ou les petites sœurs des pauvres. Elle vous impose de soutenir les services d’avortement, directement ou indirectement.

Le HHS est l’enfant chéri de Kathleen Sebelius. C’est elle qui l’a demandé.
D’après le New York Times et le Politico, c’est Madame Sebelius et Valérie Jarrett, la conseillère la plus proche d’Obama, qui se sont faites les championnes de cette mandature dès le début. Et ceci alors que des hommes politiques tels que le Vice-Président Joe Biden, et le chef du personnel d’Obama, Bill Daley (tous deux catholiques), prévenaient la Maison Blanche de faire bien attention à la réaction violente de l’Eglise catholique. Biden et Daley ont perdu face à Jarrett et Sebelius.

A cause de la directive du HHS, le legs de Kathleen Sebelius comporte une des législations politiques, et des discriminations religieuses les plus anticatholiques de l’histoire de ce pays. C’est vraiment un legs remarquable de la part d’une responsable officielle politique catholique.

Maintenant madame Sebelius laisse tout doucement la place de secrétaire d’Etat HHS, à la nouvelle venue, Sylvia Burwell, qui a été directrice de l’organisme chargé de gérer les ministères et de gérer le budget d’Obama à la Maison Blanche. Les media ont aussitôt acclamé madame Burwell pour sa brillante intelligence et sa compétence, qui font un contraste évident avec le site d’Obamacare que Madame Sebelius avait défendu. Mais malgré tout, il n’y a qu’à Washington qu’on peut acclamer pour son intelligence et sa compétence quelqu’un qui (comme l’a fait madame Burwell) a géré un budget au déficit record !

Ce que les media ne disent pas, cependant, c’est que madame Burwell est une femme engagée pour l’avortement, et en particulier, engagée à promouvoir les souhaits du chef. Puisque c’est le cas, je m’attends à ce qu’elle soit aussi engagée que Kathleen Sebelius pour porter le flambeau du mandat HHS. Ce ne sont pas de bonnes nouvelles.

Mais quels que soient les actes de Madame Burwell, je peux dire ceci, qui me réconforte un peu en tant que catholique : Au moins, elle n’est pas catholique.

Au moins, nous n’aurons plus une catholique qui soit la personne clé, et la figure emblématique de cette cause ignoble et ignominieuse. Je ne sais pas si c’est une grande consolation mais peut-être que cela rend l’épreuve un peu moins douloureuse.

Par contre, pour les enfants à naître dont les vies seront supprimées aux frais du contribuable, la peine est la même. Et pour l’épreuve, Kathleen Sebelius, catholique romaine pour la vie, elle aura toujours sur le dos sa part de responsabilité.

Docteur Paul Kengor