Comique halluciné, peut-être également hallucinant : l’équipe de France3 à Blois a pris la théorie du genre tellement au sérieux qu’elle s’est permise de nous offrir un exemple vertigineux de sottise : désireuse d’expliquer qu’il n’y a pas de différence entre les garçons et les filles, elle s’est tournée vers les jouets de Noël, présentés chez Super U indistinctement pour garçons et filles.
Commentaire à l’appui : « Alors comment explique-t-on cette séparation jouets pour filles / jouets pour garçons ? Par commodité ? Pour s’y retrouver dans les boutiques et les catalogues ? Dans ce cas, pourquoi les supermarchés n’opèrent-ils pas de la même façon ? Les légumes pour hommes d’un côté, les légumes pour femmes de l’autre…
En 1973, Elena Gianini Belloti, une institutrice italienne, publiait un ouvrage qui analysait les pressions que la société exerçait sur les petites filles pour leur faire intégrer un modèle féminin. »
Dominique Daguet