La clôture officielle de la collecte de signatures pour l’Initiative citoyenne UN DE NOUS, dont le cadre est établi par la Commission européenne, a eu lieu ce vendredi 1er novembre à minuit. Lancée il y a 1 an, l’initiative UN DE NOUS a rencontré un écho croissant dans toute l’Europe et soulevé une vague de mobilisation inédite sur le sujet de la protection de l’embryon humain grâce aux relais nationaux dont elle a bénéficié.
Non au financement européen de programmes impliquant la destruction d’embryons humains
UN DE NOUS demande à l’Union Européenne de ne plus financer la recherche impliquant la destruction d’embryons humains. Environ 50 millions d’euros ont été consacrés à ce financement dans la période 2007-2013. L’enjeu est le renouvellement de ce budget très controversé, au sein du Programme-cadre pour la recherche et l’innovation « Horizon 2020 », qui va définir les budgets recherche pour la période 2014 – 2020.
L’initiative UN DE NOUS demande également de ne pas attribuer de financement européen à des programmes menaçant l’être humain dès sa conception. En effet, les financements européens de politiques d’aide au développement encourageant l’avortement posent problème. Or, l’avortement relève de la compétence exclusive des États membres et non de l’Union Européenne. Une proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG), qui l’envisageait, a été mise en échec au Parlement européen mardi 22 octobre 2013 notamment pour cette raison (voir les communiqués du 11 octobre et du 22 octobre). C’est une occasion exceptionnelle de promouvoir une approche éthique de la recherche et de donner toute sa valeur à la protection de l’embryon humain.
Un signal fort envoyé aux instances européennes
L’Initiative citoyenne UN DE NOUS (« ONE OF US » dans sa version internationale) est une des toutes premières lancées en Europe à aboutir. Cet outil de démocratie participative a été mis en place par la Commission européenne en 2012. A l’approche des élections européennes, c’est un signal fort qu’envoient les citoyens européens soucieux de la protection de la dignité humaine.
Les deux conditions de validité sont remplies haut la main :
· 1,781 million de signatures sont enregistrées quand le seuil requis était d’1 million (comptage encore en cours) ;
· 20 Etats membres ont atteint leur quota imposé par la Commission européenne quand 7 étaient nécessaires (ici le tableau complet des résultats par pays).
La Commission et le Parlement européen ont l’obligation de se prononcer dans les prochains mois.
En France, le nombre de signataires dépasse 100 000 : c’est le double du minimum requis par l’Union européenne pour notre pays. L’Initiative a été portée par quatre structures qui ont uni leur force.