Le ministre de l’écologie relance la fiscalité « verte » - France Catholique
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Le ministre de l’écologie relance la fiscalité « verte »

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Le nouveau ministre de l’Écologie, Philippe Martin, qui remplace la jeune Delphine Bathô renvoyée avant les vacances pour insubordination budgétaire, vient d’annoncer la mise à l‘étude d’une nouvelle taxe, la « contribution climat-énergie ». Cette déclaration intervient juste après celle du ministre de l’Économie et des finances Pierre Moscovici disant, la main sur le cœur, comprendre le « ras-le-bol fiscal » des Français… Et tout en soutenant l’idée de cette « contribution », le chef de file des députés PS Bruno Le Roux a estimé qu’il ne devait « plus y avoir durant ce quinquennat de nouveaux impôts »…

Heureusement, la déléguée de l’Etat-PS à la Propagande, l’intrépide, printanière et zélée Najat Vallaud-Belkacem, a rassuré la population, en expliquant sans rire qu’« il ne s’agit pas de créer une nouvelle taxe », mais « de verdir (sic) des taxes déjà existantes sur l’énergie ». Patience, « tout cela sera présenté au mois de septembre avec l’ensemble du projet de loi de finances ».

Poésie des feuillages oblige, un grand flou artistique préside à la présentation de cette mesure fiscale « écologique », qui devrait réconcilier un tant soit peu les « Verts » avec François Hollande depuis le renvoi de la petite Bathô. Le nouveau ministre a annoncé cette « contribution » sans en préciser le montant, ni le rythme. Mieux vaut opérer sous anesthésie.

Il paraît qu’on veut « favoriser des activités ou des produits écologiquement responsables et défavoriser des produits écologiquement problématiques ». A ce propos, une question vient à l’esprit : les dirigeants si « responsables » de notre pays verdoyant n’ont-ils pas songé à établir un bilan de la rentabilité financière du vaste parc d’attraction des « éoliennes » ?

Subventionnés par l’Etat, ces nouveaux moulins à vent des temps modernes, qui défigurent des paysages au point de compromettre çà et là le tourisme, brassent de l’air en grande quantité, mais le coût de l’énergie électrique « renouvelable » qu’ils produisent en vaut-il réellement la chandelle ? On attend toujours la réponse. Pas « écologique ». Budgétaire. Mille excuses pour ce gros mot !