Témoins directs, policiers et citoyens sont encore scandalisés d’avoir constaté que des voyous ont osé détrousser des victimes de la catastrophe ferroviaire – encore elle-même mal expliquée – de Brétigny, et que certains n’ont pas hésité à lancer des pierres aux forces de l’ordre venues aider les secouristes. Et voilà que l’étrange Christiane Taubira, théoriquement ministre de la Justice du régime socialiste de M. Hollande, présente un nouveau projet de loi qui remet radicalement en cause la notion même d’incarcération, en prétendant que globalement, la prison ne fait qu’augmenter les risques de récidive des délinquants…
Mme Taubira veut officialiser la notion de « prison criminogène ». En conséquence, elle veut supprimer les « peines planchers » mises au point par le gouvernement précédent, et la rétention de sûreté. Elle veut multiplier les libérations conditionnelles et instaurer un système de « probation » : belles théories, très généreuses pour les délinquants, mais dangereuses pour les victimes, qui ont déjà payé le prix fort de nombreuses agressions, et dont les familles s’insurgent à juste titre.
Les faits les plus récents, comme les pillages abjects perpétrés à la gare de Brétigny, n’ont pas ouvert les yeux de Mme Taubira, décidément imprégnée d’une idéologie qui la coupe dangereusement des réalités. Après avoir sapé les fondements de la société en dénaturant le mariage et la famille, cette militante révolutionnaire détruit la sécurité publique en préférant les coupables aux victimes. Après avoir placé le faux à la place du vrai, elle substitue le mal au bien. Voudrait-elle créer un Ministère de la Loi de la jungle, qu’elle ne s’y prendrait pas autrement…
