« Nous savons ce que vous pensez et pourquoi vous êtes là » - France Catholique
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La justice de Dieu
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« Nous savons ce que vous pensez et pourquoi vous êtes là »

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16 juillet – Drôle de climat : alors que les beaux jours ont enfin décidé de nous offrir ce que nous attendions depuis longtemps, lumière, ciels bleus et chaleur, la France sombre, du fait de la maladie mentale qui semble affecter les membres de notre gouvernement, particulièrement le Président « Normal », chef d’orchestre halluciné de la pauvre République française, son Premier ministre Ayrault ainsi que Manuel Wals, ministre des Polices, particulièrement de celle qui s’occupe des prétendus « délinquants politiques » qu’il apprécie tant de faire valser au son de la Carmagnole puisqu’hélas il ne peut plus user du ‘’son’’ de la guillotine.

Il n’est en effet pas de jour où des policiers sous leur coupe n’effectuent les basses besognes qui leurs sont commandées, tels de paisibles Représentants de la Constituante.

D’innombrables témoignages permettent de jauger jusqu’où peut aller leur frénésie de représailles, indécente « droitophobie », néologisme que l’on doit à Ivan Rioufol, du Figaro.

Droitophobie, en réponse à la l’« homophobie des militants de la Manif-pour-tous » : les responsables de la Gauche sont devenus caractériels. Tout ce qui bouge à droite doit être contrôlé, interrogé, fouillé, menacé, insulté, parfois menotté, mis en garde à vue, parfois en cellule ! Les gendarmes s’exécutent alors qu’ils ont parfaitement le droit de désobéir à des ordres à caractère politique. Ils se dédouanent comme ils peuvent en prétextant l’excuse commode des ordres reçus : ils songent à leur carrière, au qu’en-dira-t-on sévissant dans leurs unités, aux fruits amers des sanctions possibles…

Un lecteur du Salon Beige, présent sur les Champs-Élysées lors de la manif de l’Armée, témoigne :

« Après avoir assisté tant au défilé militaire qu’à la manifestation non déclarée voire aux attroupements de policiers en civils je me suis rendu Place Vendôme afin d’y admirer l’architecture de la place… À peine installé devant le ministère de la guyanaise radicale, des policiers en uniforme demandèrent avec politesse à des « voisins de l’alignement spontané », dans lequel je m’étais inclus, d’aller sur l’autre moitié de la place parce qu’ils avaient des ordres.

Ayant refusé de bouger, quatre représentants insistants des forces de l’ordre vinrent m’expliquer que ma résistance allait engendrer des complications, une garde à vue…

J’ai été informé qu’une manifestation était déclarée de l’autre côté de la place, ce à quoi j’ai rétorqué que je ne manifestais pas, que s’il y avait une manifestation je n’étais pas au courant et de surcroît tout seul il était difficile de démontrer que je manifestais.

Eh bien j’aurais eu une attitude de manifestant car j’étais statique devant le ministère, confirmant a contrario que si j’avais marché devant le ministère il n’y aurait pas eu de souci.

Le dialogue absurde continua un certain temps avec à son paroxysme des propos très inquiétants: « nous savons ce que vous pensez et pourquoi vous êtes là ». À cette formule remarquable je leur répondis que n’ayant aucun signe distinctif et étant silencieux, prétendre connaître ma pensée était osé, relevait de l’arbitraire et qu’en conséquence ils obéissaient à des ordres politiques qu’ils étaient en droit de refuser.

Tout cela s’est terminé par un contrôle d’identité vers 16 h 35 sans aucun fondement juridique puisqu’il m’a été dit qu’il n’y avait ni outrage ni rébellion, ni délit ou suspicion de délit. Une démonstration supplémentaire que la liberté de penser est en danger avec ce gouvernement et son bras armé : la police !

Ce qui aujourd’hui devient dément, ce sont les insultes, les accusations, les sous-entendus : la gauche souveraine décrète que de paisibles Veilleurs sont des ‘’fachos’’, erreur grossière de terminologie : ils ne sont que fâcheux pour eux, car ils donnent l’exemple de la sérénité, d’un calme savoureux d’une jeunesse sobre et réfléchie : en réponse, le Canard se désenchâine pour mieux hurler avec Libé ! Le Nouvel Obs croit « analyser » le phénomène de ces nouveaux types d’action mais démontre ses divers aveuglements : Sarkozy et Coppé pris pour des démons chez Marianne , « duo d’enfer », « droite appelant à la guerre civile » ! Chez Libération, on fait tonner le canon contre « la chape de violences verbales et symboliques » entretenue par cette droite honnie et la Manif-pour-tous ! Singulières violences nées dans les cerveaux féconds de journalistes encartés ! Le Nouvel-Obs découvre partout des « Néofachos » aux amitiés suspectes et qui répandent, tels de sinistres SS des « visions de droite »…

S’y ajoute une insulte globale qui frappe au visage la France entière, de Mélenchon à Marine Le Pen en passant par les socialistes sérieux – il en reste quelques-uns –, Coppé, Dupont-Aignant, Borloo, j’oubliais Fillon… tous mélangés dans la grande cuve à vin d’Ubu, sans distinction de race, de diplôme, d’encartement. Car la nouvelle Marianne signe pour toujours la marque distinctive du Président Normal : les Français le dégoutent et il le leur fait savoir par Présidente des Femens interposée. L’étrange en l’affaire, c’est que cette Fem(en) ou (elle) ne montre pas ses seins qu’elle a fait voir à des millions de gens. Il est probable que les Français en auraient fait une nouvelle sainte Agathe. Symboliquement s’entend !

À quoi servirait de multiplier les exemples ? Ces insultes servent de paravent aux violences de fait par lesquelles la Gauche tente de reprendre la main, l’ayant perdu avec l’affaire Cavaignac ! Il n’est pas sain pour un peuple d’être dirigé par des responsables au sang trop chaud. Et par un Président qui n’a rien compris aux événements récents.

Il me semblait autrefois qu’il était possible, à des gens d’opinions différentes, de tour de même discuter entre eux et de dialoguer, de confronter en somme leurs points de vue : depuis les manifs à deux millions de voix cela est devenue quasiment impossible. Les couteaux sortent des gorges, les insultes se multiplient, les accusations de même…

Inutile d’en rajouter : la République française est folle.

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