25 juin – Natacha avait aimé la redécouverte de Rocamadour, elle a aimé tout autant de parcourir les ruelles de Saint-Cirq-Lapopie, village qu’admirait autrefois (ou idolâtrait ?) André Breton. J’avais rendez-vous avec le curé, que je n‘imaginais pas si jeune : 30 ans, certes, mais qu’il porte comme s’il n’en avait que vingt… D’où la barbe courte et noire, qui cherche à le vieillir… Même un curé doit faire sérieux …
Le projet de l’expo lui plaît et nous tombons d’accord sur des dates un peu plus tardives qu’imaginé au départ : du 20 août au 8 septembre … Alléluia ! Avec celle d’avril à Cahors et Saint-Laurent-sur-Sèvres, la calamité est enrayée. Un poids d’angoisse refoulée s’arrache de moi. Je comprends par les faits n’être pas abandonné, ce que je savais par la confiance totale que j’ai en « Sa » miséricorde. Même si je dois convenir qu’il me faut en appeler à elle trop souvent. Ou seulement « très » ?
Depuis des mois en effet je ne parvenais à rien, et je comprenais le fait comme l’illustration précise de sa parole aux apôtres : « Sans Moi, vous ne pourrez rien »… Suis-je donc resté loin de Lui si longtemps ? Ou si imbu de moi-même ? Tout est possible chez un pauvre pécheur tel que je sais l’être.
Mais qu’importe, en fait Il ne m’a jamais abandonné, me relevant toujours des gouffres en lesquels je sombrais parfois. Quel talent déploie le pécheur pour se perdre !