Ô l’enfant qui, tend ses bras vers une femme qui n’est pas sa mère alors qu’elle veut être ainsi nommée ! L’autre enfant qui, regardant un homme, voudrait dire « père » sans que ce soit un mensonge !
Comment mentir à celui qui est l’innocence ? Comment ternir le regard d’un être si pur ? Comment oser penser l’imposture ?
L’enfant sort de nos corps, non de nos machines et pas plus de nos laboratoires. L’enfant exige, dans sa faiblesse, tout notre respect : au moins autant que notre amour. Comment justifier l’un et l’autre par l’entourloupe technicienne ?