Le régime socialiste qui installe son système en France malgré les protestations massives répétées du peuple français vient de lancer une nouvelle attaque frontale contre les familles : à la suite de premières mesures prises autrefois par le tandem d’énarques Jospin-Chirac avec le consentement veule de certaines associations familiales, cette semaine le Premier ministre Jean-Marc Ayrault vient d’annoncer un important abaissement du plafond du « quotient familial ». Le président « normal » François Hollande avait pourtant promis le mois dernier qu’aucune nouvelle augmentation d’impôt n’interviendrait…
Pourtant le système du « quotient familial » mis en place dans le cadre de la grande politique familiale votée à l’unanimité en 1945 – quand les Français voulaient reconstruire la France – est une mesure de péréquation mathématique proportionnelle parfaite, dans une fiscalité à taux d’impôt progressif : il n’avait donc pas à être corrigé, puisque c’est lui qui a un effet correcteur. Mais que ne ferait-on pas quand on veut prendre de l’argent pour renflouer un Etat bureaucratique, pléthorique et dépensier ?
Désormais, le plafond du quotient familial passera de 2000€ à 1500€ par « demi-part fiscale », d’où une perte annuelle de 1000€ pour les familles de deux enfants à partir de 6430€, de 2000€ pour les familles de 3 enfants à partir de 7970€, et de 3000€ pour les familles de 4 enfants à partir de 9510 €. Cette mesure atteindra 1,3 million de foyers, soit 12% des ménages chargés d’un ou plusieurs enfants.
D’autres mesures doivent compléter ce dispositif : la prestation d’accueil du jeune enfant sera divisée par deux pour les ménages aux ressources supérieures à 4000 euros par mois, ce qui impactera 280.000 foyers. Mais ce coup ne sera infligé qu’aux parents d’enfants coupables d’être nés après le… 1er avril 2014. Le total de l’addition devrait rapporter 1,1 milliard d’euros dans le grand bunker de Bercy.
En échange, dit-on, des enveloppes seront distribuées – ultérieurement… – aux familles en difficulté, notamment 358.000 foyers vivant en dessous du seuil de pauvreté. Et l’Etat va créer 275.000 places d’accueil de plus pour les « tout-petits », notamment les moins de 3 ans que l’idéologie officielle rêve depuis toujours de soustraire le plus possible à l’influence de leurs parents, suspects d’être fauteurs de « déterminisme ».
La machine étatique de nivellement de la société remet en marche son rouleau compresseur à toute vapeur. Dans une période où les dirigeants de l’Etat ne donnent guère l’exemple de la rigueur financière, et où le monstre froid insatiable de l’Education « nationale » continue à décerveler les jeunes à grands frais sous le signe de l’idéologie du « Genre », ce sont, une fois de plus, non pas les « riches », mais les classes moyennes et les familles chargées d’enfants qui sont tenues de passer sous la « pompe à phynances » du Père Ubu. « Familles, je vous hais », disait l’écrivain André Gide. C’était peu avant le désastre de juin 40.