Le ministre de l’Education Nationale Vincent Peillon est un homme qui ne plaisante pas avec la loi de la bureaucratie. S’il semblait fantaisiste cet automne avec son vœu de légalisation du cannabis, en revanche, en ce printemps froid, il resserre la vis du durcissement de la carte scolaire. Au nom de l’égalité entre les établissements. Tant pis si cela empêche certains élèves d’apprendre une matière à option enseignée trop loin de chez eux. Egalité, plutôt que liberté, paraît-il…
Autre retour en arrière, les internats d’excellence créés par Sarkozy au profit de certains élèves de banlieue seront supprimés : le ministre socialiste considère qu’ils accaparent trop de moyens au détriment de l’ensemble de l’Education Nationale… Cependant, l’Etat va relancer la scolarisation des moins de 3 ans : le ministre socialiste a dit qu’il faut « arracher les jeunes à leurs conditionnements familiaux et culturels ». L’Etat doit donc les prendre en main le plus tôt possible. Au nom de la Liberté, sans doute…